L’enjeu est la transition de cinq «assistants de chambre» de collaborateurs à des «reçus verts» pour les employés.
« Il n’y avait aucune preuve complète de factualité qu’il soit déduit que le lien professionnel établi entre ces travailleurs et le défendeur peut sans aucun doute être qualifié de contrat de travail », a estimé la juge Iolanda Pereira, du tribunal du travail du district de Porto.
Suite à une inspection, la Casa da Música a été informée par l’Autorité des conditions de travail (ACT) de «régulariser la situation des travailleurs» et le parquet a proposé ces cinq actions pour reconnaître les contrats de travail.
Si les travailleurs obtiennent une condamnation favorable, leur intégration dans le personnel de Casa da Música devrait prendre effet à partir de juin 2014 et mars 2018, selon les cas.
La phrase reconnaît la difficulté, dans certaines circonstances, de tracer une frontière définie entre le contrat de prestation de services et le contrat de travail, mais considère que dans les cas spécifiques en jugement, «on ne peut pas dire que ces travailleurs respectent les heures de début et de fin d’exécution du activité, déterminée par le défendeur ”Casa da Música.
«Ils assurent leur activité en fonction de leur disponibilité, qui ne doit même pas être la même mensuelle, et ils peuvent rester pendant des périodes sans montrer aucune disponibilité», précise-t-il.
Ce sont les travailleurs qui décident du nombre d’heures qu’ils peuvent travailler, jour par jour, semaine par semaine, mois par mois. « Et, s’ils sont absents, ils n’ont pas à justifier l’absence, sans aucune conséquence disciplinaire », ajoute-t-il.
S’agissant de la rémunération, « il ne ressort pas de la réalité que la défenderesse paie un certain montant aux travailleurs, avec une certaine périodicité, en contrepartie de leur activité ».
La décision du tribunal du travail concernant les cinq assistants de classe est connue quelques heures après que l’ACT a signalé que sur les 37 cas de «faux reçus verts» détectés à la Fondation Casa da Música, 19 ont déjà été réglés, en attendant la décision restante du tribunal, a-t-il déclaré. source officielle de cet organisme.
Dans une réponse envoyée à l’agence de Lusa au sujet du processus d’inspection qu’ACT a mené l’année dernière à Casa da Música, une source officielle, cette organisation a déclaré que sur les 37 cas, «l’un d’entre eux a été régularisé immédiatement, 18 l’ont été au cours de l’action, et 18 attendent la décision judiciaire ».
Le 28 avril de l’année dernière, 92 travailleurs de la Fundação Casa da Música ont signalé, dans une pétition, l’existence de plusieurs dizaines de travailleurs avec des recettes vertes qui se sont retrouvés sans aucune rémunération pour les emplois supprimés, à la suite des mesures d’urgence dues à la pandémie. COVID-19[feminine
Cette pétition a été suivie d’une veillée silencieuse le 1er juin, date qui coïncidait avec la réouverture de la Casa da Música, ayant été signalée, le lendemain, sur la base du témoignage de l’une des personnes ciblées, qu’environ 13 «précaires» les travailleurs ont été libérés des concerts qui avaient été attribués pour le mois de juin.
JGJ (JRS / SPYC) // MSP