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Le régulateur a commencé le processus de surveillance dans les institutions qui pratiquent l’avortement

Plus tôt ce mois-ci, l’Entité de Régulation Sanitaire (ERS) a déterminé l’ouverture d’un processus de surveillance dans tous les établissements qui pratiquent l’interruption volontaire de grossesse, pour vérifier les limitations d’accès à cette pratique.

L’annonce a été faite aujourd’hui par le président de l’ERS, Pimenta Marinho, en commission parlementaire de la Santé, où il a été entendu à la demande du PS pour apporter des éclaircissements sur d’éventuelles contraintes à l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Pimenta Marinho a déclaré qu’il était déterminé le 9 mars à ouvrir un processus de surveillance pour suivre et contrôler le respect par tous les prestataires de soins de santé des procédures en vigueur et « pour vérifier s’il existe des limitations ou des limitations » dans l’accès à l’IVG, impliquant tous entités du service national de santé.

« Nous avons demandé des informations à la DGS [Direção-Geral da Saúde] et aussi à l’Ordre des médecins, notamment sur la question de l’objection de conscience, afin que nous ayons aussi une vision globale de la situation », a déclaré le responsable.

Présente à l’audience, Mariana Mota Torres, membre de l’ERS, a ajouté que ce processus de surveillance porte sur tous les établissements publics et privés reconnus pour la pratique des IVG et repose « en grande partie » sur une demande d’information qui « a déjà été déclenchée ». » pour tous les opérateurs.

« Une grande partie de ces informations alimenteront une étude qui sera menée par l’Entité de régulation sanitaire et dont le calendrier tend à s’achever fin mai et, par conséquent, nous espérons pouvoir y apporter des informations pertinentes », sur des questions qui ont été soulevées par les députés comme d’éventuelles asymétries régionales, la question de la distance d’accès à ces soins, ainsi que « l’évaluation des tendances », a-t-il souligné.

Le responsable a souligné que ce processus a « un autre front d’intervention » qui est qu’en cas de détection de contraintes effectives au cours des démarches, « le régulateur agira immédiatement dans le cadre de ses attributions » et qui peut aller de l’émission a une instruction pouvant aller jusqu’à la violation effective du droit d’accès à l’IVG, pouvant constituer une infraction administrative.

Pimenta Marinho a informé les députés que, parmi les enquêtes menées auparavant par l’ERS, une grande partie concernait des difficultés d’articulation entre entités qui « obligent les femmes à se promener un peu d’un côté à l’autre, à chercher un papier, à limiter l’accès, à dire qu’il est nécessaire de passer par les soins de santé primaires dans d’autres lieux, sans protocoles d’action ni articulation avec d’autres entités ».

L’audience de l’ERS est intervenue après que Diário de Notícias (DN) a rapporté en février que « les hôpitaux publics violent la loi sur l’avortement », à la suite d’une enquête dans laquelle il a signalé plusieurs cas dans lesquels la loi n’a pas été respectée.

La présidente de l’ERS a rappelé que l’IVG est « un droit que les femmes ont, qui est inscrit dans la législation » et que « les reportages parus dans les médias apportent quelques surprises sur certains jugements de valeur qui sont souvent aussi portés sur l’attitude de la femme ou la libre décision de la femme ».

« Et, donc, c’était une préoccupation que nous avions au niveau du conseil d’administration d’analyser ce qui avait été dénoncé, de voir ce qui avait été fait auparavant au niveau de l’organisme de réglementation et de voir comment nous pouvons agir pour l’avenir à la lumière de ce qui nous lisons, ce que nous entendons et ce qui parvient à l’autorité de régulation », a-t-il déclaré.

HN // JMR

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