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Le régime de soutien à la programmation du Réseau des théâtres et cinémas entre en vigueur mardi

Le dispositif désormais créé est destiné à soutenir la programmation des théâtres, cinémas et autres équipements culturels qui, aux termes de la loi, ont été préalablement agréés par la Direction générale des arts (DGArtes), entité chargée d’assurer l’octroi du soutien prévu.

D’après le diplôme, cette aide dure quatre ans et est accordée par voie de concours ouverts tous les deux ans. A cet effet, ne sont pas pris en compte les frais de moyens matériels et humains affectés à l’entretien et à la gestion des salles, cinémas ou autres équipements culturels du RTCP.

Les activités financées s’inscrivent uniquement dans le domaine de la programmation, « qui doit être cohérente dans la gestion régulière de l’offre culturelle de l’équipement culturel prévu dans la candidature », et des domaines cibles tels que la réception et les coproductions, les résidences artistiques ou cinématographiques exposition, favorisant « la circulation des œuvres ou des projets par les théâtres, cinémas et autres équipements culturels du RTCP ».

Parmi les activités à soutenir, sont également envisagées les « actions de médiation stratégique, pouvant intégrer des actions en lien avec l’éducation formelle », avec « l’éducation non formelle » et les « actions de promotion, de proximité et d’accessibilité ».

Les candidatures sont évaluées par une commission, qui soumet la décision à l’approbation du directeur général de la DGArtes, qui disposera pour ce faire d’un délai de 60 jours maximum.

Le plan de programmation, la qualité artistique et la pertinence culturelle, « mesurée par l’innovation, l’originalité, la diversité, la cohérence et l’excellence dans le contexte dans lequel il est proposé d’intervenir », « l’histoire, le mérite et l’adéquation » de la structure, « la viabilité de la candidature » font partie des différents critères d’évaluation pris en compte par le diplôme.

L’attribution du soutien financier est formalisée par un contrat écrit, signé entre l’entité bénéficiaire et la DGArtes, et cette entité est également chargée de suivre et d’évaluer en permanence son exécution.

Le non-respect par les bénéficiaires des obligations contractuelles peut entraîner l’application de sanctions pouvant aller jusqu’à suspendre le versement de la pension alimentaire.

L’appel d’offres est ouvert après détermination du montant financier disponible, par arrêté du membre du Gouvernement chargé du domaine de la culture, sur proposition motivée de la DGArtes, après avis de l’Institut du cinéma et de l’audiovisuel (ICA).

L’avis d’ouverture sera publié par DGArtes, dans la 2e série du Diário da República, avec une annonce complète à publier sur son site Internet.

« Pour le ministère de la Culture, la constitution du RTCP est un processus graduel, continu et dynamique, dans une logique inclusive qui, judicieusement et compte tenu des conditions de référence définies pour l’agrément, porte sur des équipements de types, dimensions, moyens, structures organisationnelles. et des modèles de gestion différenciés et hétérogènes répartis dans tout le pays », lit-on dans le diplôme.

« Il vise également à assurer un déploiement géographique global et équitable du réseau, intégrant progressivement les équipements culturels implantés sur l’ensemble du territoire national.

Il appartient également à « dGArtes de mener des actions de valorisation et de qualification des ressources humaines, à destination des équipements culturels s’intégrant ou pouvant faire partie du réseau, avec l’objectif stratégique de contribuer à la formation technique de ses ressources humaines ainsi qu’à la renouvellement du tissu culturel labellisé et soutenu dans le cadre du RTCP », indique le texte du décret.

Selon le gouvernement, ce diplôme vise « l’accès le plus large aux arts », la démocratisation de la culture et la promotion de la cohésion territoriale, avec la lutte contre les déséquilibres régionaux.

Il stimule également la demande et l’offre culturelles, favorisant une augmentation de la circulation des œuvres artistiques sur l’ensemble du territoire et augmentant le nombre de coproductions entre entités artistiques.

Lorsque ce diplôme a été approuvé par le Conseil des ministres dédié à la culture, le 22 avril dernier, la ministre de la Culture, Graça Fonseca, lors d’une conférence de presse, a souligné précisément l’importance de ce réseau dans la circulation des œuvres, et a donné comme Un exemple est le processus de numérisation du patrimoine cinématographique de la Cinemateca Portuguesa, encadré par le Plan de récupération et de résilience (PRR), dans le domaine des « Réseaux culturels et transition numérique ».

À l’époque, il était indiqué que, dans le cadre de ce soutien à la programmation, la priorité serait donnée aux salles de cinéma et salles de cinéma « situées en territoire à faible densité ou à offre culturelle réduite », et pris en compte des critères tels que la valorisation d’une « main-d’œuvre stable relations », par les différentes structures.

Le diplôme désormais publié prévoit que « peuvent être fixés différents montants globaux disponibles pour chaque circonscription territoriale », résultant de la Nomenclature des unités territoriales à finalité statistique (NUTS II ou III), « préservant les spécificités propres aux régions autonomes ».

Lors de la présentation des mesures, à l’issue du Conseil des ministres du 22 avril, des valeurs comprises entre 250 mille euros et 100 mille euros par an ont été pointées comme exemples de soutien.

Le diplôme désormais publié prévoit que les « soutiens financiers » de ce programme viendront compléter d’autres accordés par les communes et d’autres entités, « permettant une augmentation des investissements ».

La création du Réseau portugais des théâtres et cinémas a été approuvée au parlement, en juillet 2019, dans un projet du Bloc de gauche, qui comprenait des propositions du PS.

Ce décret-loi a été approuvé par le Conseil des ministres le 22 avril, après avoir fait l’objet d’une consultation publique entre le 21 décembre de l’année dernière et le 11 janvier de cette année, les organes gouvernementaux des régions autonomes ayant été entendus. , l’Association nationale des municipalités portugaises et des structures représentatives du secteur.

CP // MAG

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