« Le Président de la République a promulgué aujourd’hui le Décret de l’Assemblée de la République qui révise le régime horizontal de propriété », indique une note publiée sur le site Internet de la Présidence.
Le 19 novembre, le parlement a approuvé, lors d’un vote final global, un texte qui modifie le régime foncier horizontal, basé sur un diplôme PSD dont l’objectif était de « faciliter la vie » des propriétaires et administrateurs de copropriétés.
La loi a été approuvée à la majorité avec des voix contre PCP et PEV, des abstentions de BE, CDS-PP, IL et des députés non inscrits Joacine Katar Moreira et Cristina Rodrigues, et en faveur du PS et PSD.
Lors de la présentation du projet de loi, fin mars, le vice-président du caucus social-démocrate Afonso Oliveira a mentionné que le régime actuel « existe depuis plus de vingt ans » et qu’il fallait répondre à une réalité devenue « plus complexe et exigeant ».
« Les objectifs de ce projet de loi sont très clairs : faciliter l’administration des copropriétés, attribuer une plus grande responsabilité à l’administration des copropriétés et faciliter la vie des personnes qui vivent dans la copropriété », a-t-il expliqué.
Dans le même temps, la députée Márcia Passos, coordinatrice adjointe du PSD au sein de la commission des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties, a expliqué que le PSD entend « rendre plus stables et plus responsables » les relations au sein d’une copropriété.
En revanche, l’objectif des sociaux-démocrates était de donner « plus de compétence et plus de responsabilité » au syndic de copropriété, qui aurait alors l’obligation d’informer les copropriétaires lorsqu’il y a des poursuites judiciaires contre la copropriété elle-même et d’émettre une dette et les déclarations de non-endettement , chaque fois que cela est demandé.
Le diplôme entend également que l’administrateur de la copropriété est habilité à intervenir dans toutes les situations d’urgence, à déposer une plainte pénale au nom de l’assemblée des copropriétaires et à faciliter le recouvrement des arriérés.
« Nous voulons également qu’un fonds de réserve existe, non seulement pour l’entretien et la conservation du bâtiment, mais aussi pour les frais juridiques et les honoraires de ses agents », a ajouté Márcia Passos.
Le PSD entendait aussi, avec ce diplôme, « pacifier la doctrine » concernant l’obligation de payer des quotes-parts et consigner les procès-verbaux des réunions de copropriété.
FM (SMA) // NS