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Le Portugal prolonge son enquête sur les violences présumées aux frontières de l’aéroport

Le ministre portugais de l’Administration intérieure, Eduardo Cabrita, a décidé de prolonger l’enquête sur les allégations de violence et de mauvais traitements dans les installations du Service des étrangers et des frontières (SEF) de l’aéroport de Lisbonne, a rapporté samedi l’agence de presse Lusa.

L’enquête, qui a été ouverte le 30 novembre par l’Inspection générale de l’administration interne (IGAI), sera prolongée à la suite de nouvelles allégations de violences et de mauvais traitements, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

« La décision est basée sur des plaintes rapportées ce samedi par Diário de Notícias et aussi par Expresso dans son édition de vendredi », selon le communiqué, a rapporté Lusa.

L’enquête était basée sur des dénonciations sous l’anonymat d’un citoyen brésilien, publiées dans l’édition du 28 novembre de Diário de Notícias, indique le communiqué.

Ihor Homeniuk, un Ukrainien détenu pour avoir tenté d’entrer dans le pays sans visa valide, aurait été victime des violentes attaques de trois inspecteurs du SEF, accusés de meurtre. Le procès de cette affaire débutera le 20 janvier.

Après des mois de contrecoup sur les coups mortels, la chef du service frontalier portugais du SEF, Cristina Gatões, a démissionné la semaine dernière. L’ancien commandant général du GNR, Luís Francisco Botelho Miguel, a été nommé directeur du SEF vendredi.

Les partis d’opposition ont également appelé Cabrita à démissionner, affirmant qu’il n’avait pas enquêté de manière adéquate sur cette affaire.

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