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Le Portugal critique le détournement de fonds et demande la «libération immédiate» d’un journaliste biélorusse

Le ministère portugais des Affaires étrangères a jugé aujourd’hui « inacceptable » et méritant une « condamnation ferme » l’atterrissage forcé en Biélorussie d’un avion dans lequel suivait le journaliste Roman Protasevich, demandant sa « libération immédiate ».

«L’atterrissage forcé aujourd’hui en Biélorussie d’un avion européen, en route entre deux capitales de l’Union européenne, est inacceptable et mérite notre ferme condamnation. Nous exigeons la libération immédiate de Roman Protasevich », a publié le ministère portugais sur la plateforme sociale Twitter.

Le ministère encadré par Augusto Santos Silva a rappelé que «le Conseil européen discutera de cette question demain [segunda-feira]», Semblable à ce qui a été annoncé cet après-midi par le porte-parole du président de cette instance européenne, également sur Twitter.

Charles Michel mettra à l’ordre du jour du Conseil européen le cas de l’avion qui voyageait aujourd’hui d’Athènes (Grèce) à Vilnius (Lituanie) et qui a été détourné vers Minsk (Biélorussie), où le journaliste Roman Protasevich, qui était à bord , a fini par être détenu.

L’Union européenne (UE) se préparait déjà à renforcer les sanctions existantes contre le régime biélorusse.

Plusieurs pays européens ont déjà demandé une explication à la Biélorussie.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a également considéré le détournement de l’avion comme « un incident grave et dangereux qui nécessite une enquête internationale ».

L’avion de Ryanair volait entre la Grèce et la Lituanie, deux pays membres de l’OTAN.

Roman Protasevich, dont la chaîne Nexta sur le réseau social Telegram est devenue la principale source d’information au cours des premières semaines de manifestations antigouvernementales après les élections présidentielles d’août 2020, s’est rendu d’Athènes à Vilnius et a finalement été arrêté par les autorités biélorusses, lorsque le 120 passagers des avions de Ryanair ont été contraints de subir un nouveau contrôle à Minsk en raison d’un présumé avertissement à la bombe.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé que l’atterrissage forcé à Minsk de l’avion Ryanair d’Athènes à Vilnius était «totalement inacceptable» et a souligné que «toute violation des règles du transport aérien international doit avoir des conséquences».

De son côté, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a défendu aujourd’hui que le Conseil européen devrait décider, lors de la réunion de lundi, des sanctions contre la Biélorussie, y compris l’interdiction d’atterrir Belavia dans les aéroports de l’UE.

JYO (DF / JYGO) // TDI

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