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Le PCP veut le contrôle de l'État et garantit tous les emplois à Efacec

S'adressant aux journalistes au Parlement, la députée communiste Diana Ferreira a déclaré qu'Efacec est "absolument stratégique" pour le Portugal, "probablement la dernière entreprise de l'industrie manufacturière dans le domaine de la métallurgie et de l'électromécanique".

Par conséquent, at-il dit, "il revêt une importance vitale dans la région du Nord et dans tout le pays, même dans la garantie d'une substitution des importations par la production nationale".

Le groupe communiste propose d'annuler la reprivatisation de l'entreprise, garantissant qu'elle restera entre les mains de l'Etat à l'avenir, veut garantir «tous les emplois, ainsi que les droits acquis» et un plan de développement et de durabilité de l'entreprise.

L'appréciation parlementaire est un instrument qui permet aux députés de débattre et même de modifier un décret-loi qui est approuvé par le gouvernement et ne passe pas par l'Assemblée de la République.

Le PCP a été le premier parti à présenter une demande d'appréciation parlementaire, quelques heures après que le gouvernement a annoncé la nationalisation, 71%, de l'entreprise.

Le 2 juillet, le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a promulgué le diplôme gouvernemental qui nationalise la société Efacec, justifiant la décision, entre autres raisons, par le «caractère transitoire de l'intervention».

«Le président de la République a promulgué le décret-loi qui s'approprie publiquement la participation détenue par Winterfell 2 Limited dans Efacec Power Solutions, SGPS, SA, par le biais de la nationalisation du contrôle des actionnaires respectifs, en vue de sauvegarder l'intérêt public national, aux termes du régime juridique de l'appropriation publique, approuvé en annexe à la loi n ° 62-A / 2008 du 11 novembre », note publiée sur le site Internet de la Présidence de la République.

Marcelo Rebelo de Sousa justifie la décision par cinq considérants, «l'accord des actionnaires privés restants», «le caractère transitoire de l'intervention» et «l'ouverture simultanée du processus de reprivatisation de la position désormais objet d'intervention publique».

Quatrièmement, le chef de l'Etat considère que "cette étape ne peut et ne doit pas être comprise comme une nationalisation durable, mais plutôt comme une solution indispensable pour la transition entre des solutions de marché durables".

Et le cinquième considérant souligne que «la mesure prise est cruciale et impérative pour empêcher la vidange irréversible d'une entreprise ayant une grande pertinence pour l'économie portugaise, tant à l'extérieur, à l'intérieur, en termes d'emploi, en termes d'innovation et de production industrielle nationale".

Le même jour, le Conseil des ministres a approuvé un décret-loi qui nationalise la société Efacec, société dont Isabel dos Santos, fille de l'ancien président angolais José Eduardo dos Santos, était actionnaire.

NS (JPS) // JPS

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