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Le ministère de l’Éducation affirme qu’il est légitime de demander des services minimaux pour les non-enseignants

La clarification de la tutelle intervient après que le conseil municipal de Setúbal a défendu que les services minimaux édictés pour la grève déclenchée par le Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (Stop) ne s’appliquent pas aux assistants opérationnels, employés de la municipalité depuis avril.

« Notre compréhension est que, lorsque des services minimums sont fournis, les employeurs doivent être appelés à négocier. La Chambre de Setúbal est, à l’heure actuelle, l’employeur de 536 travailleurs qui sont venus des écoles, mais n’ont pas été entendus par le collège d’arbitrage », a déclaré la conseillère pour le logement de la Chambre de Setúbal, Carla Guerreiro (CDU).

Interrogé sur la position de l’autarcie, le cabinet du ministre de l’Éducation a expliqué que, malgré le processus de décentralisation, les directeurs d’école conservent un ensemble de pouvoirs sur les travailleurs non enseignants.

Concrètement, et conformément au décret-loi portant mise en œuvre du cadre de transfert des compétences aux organes communaux de l’Éducation, il appartient aux directeurs de gérer, de fixer les horaires de travail et de répartir les services.

« Il en résulte la légitimité du ministère de l’Éducation à demander la mise en place de services minimaux, compte tenu de la nécessité d’assurer le fonctionnement des écoles et la protection des droits des élèves et des ménages », déclare la tutelle dans une réponse écrite envoyée à Lusa .

Depuis début février, les établissements scolaires sont tenus d’assurer un service minimum, sur décision du tribunal arbitral à la suite d’une demande du ministère de l’Éducation nationale pour une grève illimitée de la Stop, qui dure depuis décembre.

Alors que le syndicat présente de nouveaux préavis de grève, le ministère de l’Éducation nationale demande à nouveau la mise en place de services minima, qui ont été successivement prolongés.

Dans un premier temps, les prestations minimales ne concernaient que le personnel non enseignant et l’accompagnement des élèves qui bénéficient de mesures complémentaires dans le cadre de l’éducation inclusive, de l’accompagnement thérapeutique, de l’accompagnement des élèves en situation de vulnérabilité, de l’accueil des élèves dans les unités intégrées aux Centres d’Aide à l’Apprentissage et la continuité des mesures visant le bien-être socio-émotionnel.

Entre-temps, ils ont également été étendus aux classes, avec au moins trois heures de cours prévues au préscolaire et au 1er cycle, ainsi que trois périodes d’enseignement quotidiennes par classe aux 2e et 3e cycles et au secondaire, afin de garantir une couverture hebdomadaire de les différentes disciplines.

MYCA (GR) // ZO

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