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Le jour où Renato Sanches et Burak Yilmaz ont failli en venir aux mains

 

Mike Maignan raconte la fois où Renato Sanches et Burak Yilmaz ont failli en venir aux mains dans un vestiaire qu’ils ont partagé au LOSC durant deux saisons. 

Coéquipiers au LOSC au cours des saisons 2020-2021 et 2021-2022, Renato Sanches et Burak Yilmaz ont notamment remporté le titre de champion de France. Ce groupe soudé où l’ambiance semblait être toujours au beau fixe a néanmoins failli imploser un jour de match, après une mésentente entre les deux joueurs. Au micro du média Carré, Mike Maignan est revenu sur cet épisode impressionnant :

« On avait joué à Nice, on n’avait pas gagné. Sur une action, je crois, Burak Yilmaz et Renato Sanches ne se sont pas compris. Le ballon n’a pas été donné et on a pas pu mettre le but du 2 – 1. À Lille, il y avait nous, les Français, les Parisiens, puis les Portugais et un mélange de tout, turc, etc. Et là, je ne sais pas ce qu’il se passe, on rentre et on entend du grabuge. Et puis on voit une poubelle qui passe. On regarde, on voit que c’est Renato et Burak. Burak commence à enlever son t-shirt, Zeki Çelik et Yusuf Yazici vont tenir Burak, José Fonte et Xeka vont tenir Renato.

Et puis nous on est assis, on regarde ce qu’il se passe. On se dit : “Bon, il ne va jamais rien se passer.”, c’est toujours comme ça. On rigole, et puis Jonathan Ikone et Jonathan Bamba se lèvent pour séparer. Burak pousse Ikone, c’était incroyable. Je pense sincèrement que ce jour-là, s’ils avaient réussi à se mettre des coups, il y aurait eu du sang parce qu’ils avaient une force… Je n’avais jamais vu Burak dans cet état, Renato encore plus. C’était une embrouille de fous.»

Malgré l’extrême tension entre les deux joueurs, et devant des coéquipiers impuissants qui tentaient tant bien que mal de les séparer, celle-ci a fini par retomber. Une altercation évitable mais qui, selon le gardien de l’équipe de France, a aussi pu mettre du caractère dans l’équipe lilloise et fortifier un groupe qui est entré dans l’histoire du championnat français.

 

© AS QUINAS / MOVEAVEIRO

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