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Le groupe de travail pour évaluer l’impact de la vente des barrages EDP se réunit aujourd’hui

Selon le ministère de l’Environnement et de l’Action pour le climat, le groupe de travail aura pour fonction d’analyser et d’approfondir les impacts de la vente des six barrages situés dans le bassin versant du Douro, ainsi que de déterminer «les avantages réels dont ces municipalités pourraient bénéficier» et d’énumérer «toutes les mesures qui permettent, de la meilleure façon, d’exécuter la règle acceptée dans la loi de finances de l’État pour 2021».

Ce groupe est composé de représentants des ministères de l’environnement, des finances et de la modernisation de l’État, des organes de l’administration publique et des municipalités d’Alijó, Alfândega da Fé, Carrazeda de Ansiães, Macedo de Cavaleiros, Miranda do Douro, Mirandela, Mogadouro, Murça, Torre de Moncorvo et Vila Flor, couvertes par la vente de titres d’utilisation des ressources en eau liés aux installations hydroélectriques de Miranda, Bemposta, Picote, Baixo Sabor, Feiticeiro et Foz Tua.

Dans la note du 14 décembre, le ministère de l’Environnement a déclaré que la première réunion aurait lieu aujourd’hui, à Miranda do Douro, et que le premier rapport devrait être remis par le groupe de travail dans les 90 jours.

Le 13 novembre, il a été annoncé que l’Agence portugaise de l’environnement (APA) avait approuvé la vente de barrages EDP (Miranda, Bemposta, Picote, Baixo Sabor et Foz-Tua) à Engie.

Le 23 novembre, le changement de direction de vote de BE a rendu viable une proposition de PSD visant à modifier le budget de l’État pour 2021 (OE2021) afin de créer un fonds avec les revenus du transfert de la concession du barrage.

Le fonds sera constitué de recettes fiscales provenant des impôts qui sont prélevés sur la négociation de concessions pour l’exploitation des barrages, de la moitié des recettes correspondant aux nouvelles concessions, loyers légaux ou contractuels dus ou attribués par les concessionnaires aux communes d’Alijó, Alfândega da Fé, Carrazeda Ansiães, Macedo de Cavaleiros, Miranda do Douro, Mirandela, Mogadouro, Murça, Torre de Moncorvo et Vila Flor.

Le droit de timbre sur le transfert se traduira par un revenu de 110 millions d’euros.

Parmi les recettes du fonds figurera également une participation des communes aux recettes TVA et IRC, le montant correspondant à l’IMI qui serait prélevé sur les bâtiments constituant les barrages et les bâtiments attachés à leur exploitation.

Le 17 décembre, EDP a conclu la cession pour 2,2 milliards d’euros de six barrages du bassin versant du Douro à un consortium d’investisseurs formé par Engie, Crédit Agricole Assurances et Mirova.

Le consortium a créé la marque Movhera pour opérer dans l’entreprise au Portugal, selon un communiqué envoyé aux médias, qui garantit également que le groupe «favorisera un dialogue et une coopération équitables et transparents avec les différents utilisateurs des ressources en eau et avec tous. acteurs locaux ».

Les sociétés ont également mentionné que l’exploitation et la maintenance des actifs incomberont à «une filiale d’Engie constituée au Portugal, avec une part importante de ses ingénieurs et techniciens qui travaillaient auparavant dans ces usines».

Le Bloco de Esquerda (BE) et le Parti social-démocrate (PSD), quant à eux, ont appelé à une audition urgente au parlement du ministre de l’Environnement et de l’Action pour le climat, João Pedro Matos Fernandes, pour clarifier le processus de vente des six barrages.

MPE (ICO / JF / SMA / LT / DF / JE / PD) // MSF

Le groupe de travail chargé d’évaluer l’impact de la vente des barrages EDP se réunit aujourd’hui en premier à Visão.

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