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Le gouvernement surveillera la plate-forme de résiliation des contrats de communication

« A compter d’aujourd’hui, 24 novembre 2022, la plate-forme de résiliation des contrats, dont la mise en œuvre est prévue dans la récente loi sur les communications électroniques », selon une note du ministère de l’Economie et de la Mer et de la direction générale de la consommation.

Cette plateforme « développée par la Direction générale des consommateurs, en collaboration avec l’Autorité nationale des communications (Anacom) et en étroite collaboration avec les opérateurs de communications électroniques et l’Association des opérateurs de communications électroniques (Apritel), et qui sera mise en œuvre en plusieurs phases manière, il facilitera l’information des consommateurs sur leurs contrats de communications électroniques, ainsi que l’exercice de leurs droits en relation avec ces contrats, notamment en matière de résiliation », ont souligné les entités.

Ainsi, « dès aujourd’hui, les consommateurs disposeront d’un autre moyen par lequel ils pourront résilier leurs contrats de communications électroniques et formuler des demandes d’informations contractuelles, notamment sur les conditions et les éventuels montants à payer pour la résiliation des contrats », a-t-il ajouté. a dit.

Puis, « dans une deuxième phase de fonctionnement, à développer au cours de l’année prochaine, d’autres fonctionnalités seront mises à disposition », comme, par exemple, donner aux consommateurs la possibilité de « suspendre leur contrat ou d’exercer leur droit de résilier les contrats à l’expiration ou résolution et, en outre, procéder à la communication du décès des titulaires des contrats ».

« Sans préjudice de ces fonctionnalités, déjà mises en place ou dont la mise en place est prévue, la plateforme de résiliation de contrat correspond à un projet dynamique et évolutif, c’est pourquoi le Gouvernement surveillera le fonctionnement de la plateforme, évaluant en permanence sa réceptivité auprès des consommateurs et des possibilité d’introduire des améliorations dans les fonctionnalités disponibles, ainsi que la nécessité d’introduire de nouvelles fonctionnalités, en vue de répondre aux besoins des consommateurs et du marché », lit-on dans le communiqué.

La secrétaire d’État au Tourisme, au Commerce et aux Services, Rita Marques, chargée de la protection des consommateurs, citée dans la même note, a déclaré que « la simplification des procédures et la rationalisation de l’exercice des droits des consommateurs dans l’environnement numérique que cette plateforme a permis , qui plus est dans un domaine aussi pertinent que celui des contrats de communications électroniques, constitue une étape très importante dans la mise en œuvre de l’ordre public en matière de droit de la consommation ».

Ana Catarina Fonseca, directrice générale de la direction générale du consommateur, a souligné que « le travail ne s’arrête pas là » et que, « compte tenu des différentes situations encadrées dans la nouvelle loi, une deuxième phase d’opération sera réalisée , il est donc très important de continuer à travailler ensemble sur la nouvelle plateforme numérique comme avant ».

De son côté, le président d’Apritel, Pedro Mota Soares, a rappelé que « cette plateforme résulte de la collaboration entre l’État et les opérateurs de communications électroniques et vise à favoriser la numérisation du processus de résiliation de la relation contractuelle, garantissant le respect des droits des consommateurs dans l’écosystème numérique ».

La création de cette plateforme était prévue dans la loi sur les communications électroniques, approuvée en août par l’Assemblée de la République et qui transposait le Code européen des communications électroniques (CECE), approuvé en juillet par le Parlement européen, définissant notamment les situations dans lesquelles les opérateurs ne peut exiger du consommateur le paiement de frais pour non-respect de la fidélité.

Parmi ces situations figurent le chômage ou l’arrêt de travail, le changement de résidence hors du territoire national ou l’absence de résidence pour cause d’invalidité, de maladie prolongée ou d’état de dépendance aux soins prodigués ou à prodiguer par une tierce personne.

ALYN (VP/LT) // JNM

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