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Le Fado Club lance le brunch du matin et s'adapte à la pandémie de verrouillage

Un club de Fado au Portugal s'est adapté sous la pandémie et aux nouvelles restrictions de verrouillage COVID-19, lançant le Brunch Fado le matin pour montrer que la passion pour la tradition mélancolique de la musique folklorique portugaise est «toujours vivante», a rapporté le journal local Observador.

Le brunch du Fado commence à 6h30 au Clube de Fado dans le quartier Alfama de la capitale portugaise Lisbonne et se termine à 12h30, juste à temps pour le lock-out à 13h00. L'argent des billets va à União Audiovisual, un collectif informel qui vient en aide aux travailleurs de l'industrie audiovisuelle touchés par la pandémie.

«L'idée est née de la nécessité de dire que nous sommes vivants, de montrer que le fado est vivant mais que, comme d'autres activités culturelles, il a besoin de l'aide de tous», Nuno Fernandes, directeur du groupe Fado & Food, qui comprend des maisons historiques de fado comme Adega Machado, Café Luso ou Clube de Fado, a déclaré à Observador.

Les billets sont à 15 euros et comprennent un bruch et plusieurs concerts de stars du Fado comme Pedro Moutinho, Ângelo Freire, Ana Sofia Varela ou Rodrigo Costa Félix.

«La réaction a été extraordinaire, la liste de présence s'allonge toutes les heures, soit pour ceux qui font partie de l'univers de ces maisons de fado, soit pour d'autres qui les rejoignent. C'était, sans aucun doute, un mouvement spontané », a déclaré Fernandes.

L'idée du Fado Brunch est de montrer que la culture est sûre et que les maisons de fado pourront surmonter la crise.

«Nous voulons que les gens se sentent en sécurité pour revenir, qu'ils se sentent libres de découvrir ou de redécouvrir le fado», a poursuivi Fernandes, selon Observador.

Il a également souligné les pertes financières dues à la pandémie, affirmant que les maisons de fado avaient subi des pertes d'un million d'euros au cours des dix premiers mois. Il a également assuré que toutes les règles de santé et de sécurité définies par la Direction générale de la santé (DGS) seraient en place.

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