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Le Conseil exécutif du SNS aura cinq organes et sera un institut public avec un régime spécial

Selon le décret-loi publié aujourd’hui dans le Diário da República, la figure d’un « institut public à régime spécial » sert à garantir, d’une part, « la surveillance et la tutelle du membre du gouvernement responsable du domaine de ​​santé » et, d’autre part, « l’exercice autonome de ses attributions et le pouvoir d’édicter des règlements, des lignes directrices, des directives et des instructions contraignantes génériques et spécifiques sur les établissements et services du SNS ».

La Direction exécutive (DE-SNS, IP), en plus de proposer la nomination et la révocation des membres des organes de direction des formations sanitaires, voire de les nommer, « si une telle compétence lui est déléguée », peut édicter des règlements, lignes directrices, lignes directrices et instructions génériques et spécifiques contraignantes pour l’ensemble du SNS, indique le document.

Il coordonnera également la réponse d’assistance des formations sanitaires du SNS, « en veillant à leur fonctionnement en réseau, à l’amélioration continue de l’accès aux soins, à la participation des usagers et à l’alignement de la gouvernance clinique et sanitaire ».

Le décret-loi explique que le DE-SNS est composé de cinq organes, étant dirigé par un directeur général, un organe ayant un pouvoir de décision dans cinq axes : intégration de l’offre de soins ; réseautage et référencement; l’accès aux soins et les droits des usagers ; la participation populaire au SNS et la gouvernance et l’innovation.

Dans l’exercice de ses fonctions, le directeur général est assisté du directoire.

La direction exécutive du SNS comprend également le conseil stratégique – l’organe de coordination pour la définition des stratégies de ressources du SNS -, qui est composé du directeur exécutif, du président du conseil de direction de l’Administration centrale du système de santé, IP (ACSS ) et le président du conseil d’administration des services partagés du ministère de la santé (SPMS).

Les organes du DE-SNS sont également l’assemblée de gestion et le contrôleur unique, respectivement les organes de concertation et de participation et de contrôle, précise le décret-loi.

Le Gouvernement justifie la création du directoire par la « complexité d’organisation et de gestion » du SNS, compte tenu de la diversité des soins qu’il dispense, de la capillarité de ses prestations, de la forte autonomie technique des professionnels de santé, des coûts croissants en santé et « les attentes d’une société plus informée et plus exigeante ».

Il rappelle que la DE-SNS « assume un rôle qui s’est avéré nécessaire dans la lutte contre la pandémie » et qu’il était entendu « à renforcer », mais aussi des attributions confiées auparavant à d’autres institutions du ministère de la Santé.

Dans le document, il garantit que « cela ne porte toutefois pas atteinte aux attributions des unités de santé qui composent le SNS, en termes de responsabilité de la fourniture des soins de santé, dans le respect de leur nature juridique et de leurs compétences spécifiques ».

« Il ne déresponsabilise pas non plus le membre du Gouvernement chargé de définir la politique nationale de santé et notamment le SNS », ajoute-t-il.

Il est également prévu que la DE-SNS puisse disposer d’unités organiques territorialement déconcentrées, « dans une perspective décentralisée de formation d’équipes à savoir technique et à sensibilité territoriale ».

« L’un des facteurs critiques pour le succès de l’option de création de cet institut est ses attributions et la relation avec les établissements et services du SNS et d’autres organismes et institutions » du ministère de la Santé, reconnaît le document.

Concernant l’articulation avec l’ACSS, le décret-loi établit que le DE-SNS, avec les formations sanitaires primaires et hospitalières, « est partie aux contrats programmes signés, qu’il coordonne ». « Il est rappelé que c’est dans le cadre du processus de contractualisation, et dans le cadre du cycle de gestion, que les objectifs d’assistance et les moyens financiers, humains et techniques nécessaires sont négociés et convenus », souligne-t-il.

Le document définit également que la direction exécutive du SNS suivra, avec l’ACSS, « les processus de négociation des instruments collectifs de régulation du travail » et qu’elle aura compétence, avec l’ACSS, « pour définir les priorités et les réponses aux être assurée par des systèmes d’information à fournir par le SPMS ».

D’autre part, ajoute-t-il, « il est également reconnu que l’accès aux données de soins est au cœur de l’accomplissement de la mission du DE-SNS ».

Le document rappelle que la création de la DE-SNS intervient au moment où le transfert de compétences aux communes dans le domaine des soins de santé primaires est en cours et, dans le programme du XXIIIe Gouvernement constitutionnel, l’intégration des services déconcentrés de un caractère territorial est prévu dans les commissions de coordination et de développement régional.

« La conclusion de ces processus rend le rôle de DE-SNS, IP particulièrement pertinent, en tant que ‘ligne directrice’ dans l’opérationnalisation d’une politique nationale de santé qui ne perd jamais de vue le droit universel à la santé que la démocratie a apporté à chaque citoyen », il ajoute. .

Afin de refléter les impacts de la création de la direction exécutive, notamment dans les ACSS et dans les directions régionales de la santé, la structure du ministère de la Santé sera modifiée.

Il est également prévu que la coordination des affaires européennes et des relations internationales du ministère de la santé, jusqu’à présent sous la responsabilité de la direction générale de la santé, soit assurée par le secrétariat général du ministère de la santé.

Cette publication était celle que le ministre de la Santé a dit s’attendre à annoncer qui sera le premier directeur exécutif du SNS. Interrogé cette semaine sur le nom choisi pour le poste, Manuel Pizarro a déclaré qu’il attendait la publication du règlement DE-SNS, qui a eu lieu aujourd’hui.

Manuel Pizarro rencontre ce matin Fernando Araújo, actuel président du Centro Hospitalar Universitário de São João (Porto), le nom désigné pour le poste.

SO // ZO

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