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Le Brésil et le Portugal déplorent « l’annexion » par la Russie et demandent « une paix juste et durable »

Les gouvernements du Brésil et du Portugal « déplorent la violation » de l’intégrité territoriale de l’Ukraine par la Russie et l’annexion de parties du territoire ukrainien, appellent à l’engagement envers le droit international et à une « paix juste et durable ».

Cette position est contenue dans la Déclaration conjointe signée par le Portugal et le Brésil à l’issue du XIIIe Sommet luso-brésilien, aujourd’hui, au Centro Cultural de Belém, à Lisbonne. Une déclaration publiée avant la conférence de presse du président brésilien, Lula da Silva, et du Premier ministre portugais, António Costa.

« Les chefs de gouvernement ont souligné leur attachement au droit international, à la Charte des Nations Unies et au règlement pacifique des conflits. Ils ont déploré la violation par la Russie de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et l’annexion de parties de son territoire en tant que violations du droit international.

Dans la dernière partie de ce même texte, il est lu que le Portugal et le Brésil « ont également souligné la nécessité de promouvoir une paix juste et durable ».

Concernant également la guerre en Ukraine, les dirigeants de Brasilia et de Lisbonne « ont déploré les pertes en vies humaines et la destruction des infrastructures civiles, ainsi que l’immense souffrance humaine et l’aggravation des vulnérabilités de l’économie mondiale causées par la guerre ».

« Ils se sont dits préoccupés par les effets globaux du conflit sur la sécurité alimentaire et énergétique, en particulier dans les régions les plus pauvres de la planète », souligne-t-il.

Toujours en termes de conséquences économiques et sociales résultant de ce conflit en Europe de l’Est, le Portugal et le Brésil « ont convergé pour soutenir le plein fonctionnement de l’Initiative Céréales de la Mer Noire ».

Dans les premiers points de la déclaration commune, António Costa et Lula da Silva « ont réaffirmé leur engagement sans compromis pour la défense d’un multilatéralisme efficace, fondé sur le droit international et la Charte des Nations Unies, réitérant leur ferme soutien à la paix et à la sécurité internationales, pour la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ».

« Ils ont également souligné la nécessité urgente et urgente de faire face aux défis mondiaux du changement climatique et de la sécurité alimentaire et de contribuer au développement durable, à l’éradication de la pauvreté et à l’inclusion sociale », fait-il référence.

En matière de Défense, les exécutifs du Portugal et du Brésil « ont exprimé leur satisfaction quant à la relation entre les ministères respectifs et les Forces armées, soulignant la participation de militaires brésiliens au contingent portugais de la Mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine ».

En ce qui concerne la coopération dans le domaine des industries de défense, les gouvernements de Lisbonne et de Brasilia « ont souligné l’importance du projet de développement conjoint du KC-390, dont le premier des cinq avions acquis par le Portugal a été présenté en 2022 à Beja et est en phase de certification » depuis mars dernier.

« Toujours dans ce contexte, ils ont identifié « des opportunités uniques pour renforcer les relations entre les deux pays, compte tenu du potentiel de coopération existant, notamment dans les domaines de l’Espace, de la Cyberdéfense, de l’Aéronautique, des Systèmes de Surveillance et des Radars, entre autres », ajoute-t-il.

Le sommet entre les deux pays a été marqué par des déclarations de Lula da Silva sur la guerre en Ukraine. Marcelo Rebelo de Sousa a souligné ce samedi, lors de la rencontre avec le président brésilien, les divergences entre les positions portugaise et brésilienne sur la guerre en Ukraine, évitant de répondre s’il comprend que le Brésil est en mesure de jouer un rôle de médiateur pour la paix.

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