Dans un communiqué adressé à la Securities Market Commission, la société indique que le chiffre d’affaires consolidé s’est élevé à 129,1 millions d’euros, 2,5% de moins par rapport à 132,4 millions en 2019.
«La croissance significative des services, en particulier des services de cybersécurité, a été entièrement compensée par la réduction de la vente de produits, principalement l’activité transactionnelle de produits tiers et la vente de journaux dans le domaine des médias», dit-il.
Les frais de fonctionnement s’élèvent à 136,1 millions, soit 6% de moins que le chiffre enregistré en 2019.
De son côté, l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements) est passé de 30,5 millions à 11,8 millions, entièrement expliquée par la baisse des revenus de capitaux propres et des éléments non récurrents, comme le justifie la société.
La société explique que Sonae IM a réévalué la comptabilité de ses intérêts minoritaires, ayant choisi d’évaluer ces investissements à la juste valeur par résultat selon le modèle IFRS9.
Ainsi, jusqu’au troisième trimestre 2020, ces investissements étaient comptabilisés à la juste valeur par les autres éléments du résultat global (capitaux propres) et ce reclassement a généré un impact positif de 0,6 et 15,8 millions d’euros, respectivement. Résultats 2019 et 2020.
Les chiffres de 2019 (et des trimestres précédents de 2020) ont désormais été «retraités pour refléter ce reclassement», justifie-t-il.
Chez NOS, selon l’entreprise, les impacts opérationnels de la pandémie sur le chiffre d’affaires 2020 se sont principalement fait ressentir dans l’espace cinéma (en raison de la fermeture totale des salles entre mars et juillet) et sur les revenus du roaming.
«Les défis dans le secteur du cinéma sont une tendance internationale qui devrait se poursuivre à court terme, avec des restrictions de confinement [devido à pandemia da covid-19] au niveau national, imposé depuis fin janvier et les studios continuent de préférer ne pas lancer de grosses productions », dit-il.
Dans les médias, le journal Público a continué à exécuter sa stratégie numérique, avec des compétences et une présence accrues sur les plateformes en ligne, mais la performance positive du commerce en ligne «n’a pas suffi à atténuer l’évolution négative des revenus hors ligne, ce qui s’est traduit par une baisse du chiffre d’affaires de 12,3%, mais contribue à une évolution positive en termes d’EBITDA.
L’activité, depuis le début de la pandémie, a subi l’impact en termes de revenus de publicité et de vente de journaux, avec la fermeture de la plupart des points de vente au deuxième trimestre de l’année en raison de l’enfermement général du pays en ce point final.
Le domaine technologique, quant à lui, Sonaecom affirme avoir connu une «croissance solide», avec l’amélioration de la rentabilité des services de cybersécurité.
Le conseil d’administration de Sonaecom a approuvé la proposition de distribuer un dividende brut de 9,7 cents par action, correspondant à un ratio de « distribution » de 50% du résultat net consolidé attribuable au groupe et à un « dividend yeld » (dividend return ) de 6,9%, compte tenu du cours de clôture du 31 décembre 2020.
Cette proposition est soumise à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires.
Aujourd’hui, à 9h30, l’action Sonaecom a continué de se négocier sur Euronext Lisbonne, en hausse de 5,41% à 1,56 euro.
ICO // MSF