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La TAP « rejette catégoriquement » l’accusation du syndicat concernant la planification des absences au travail

« TAP rejette catégoriquement l’accusation du SNPVAC [Sindicato Nacional do Pessoal de Voo da Aviação Civil]selon laquelle l’entreprise qualifierait d’absence au travail l’absence des travailleurs en congé et en vacances, qui n’ont pas rejoint la grève et qui n’étaient pas programmés pour travailler les jours de grève qui ont eu lieu les 8 et 9 décembre, », a déclaré une source officielle, suite à une demande de réaction de Lusa sur le sujet.

Dans un communiqué envoyé aux membres, auquel Lusa a eu accès, le SNPVAC, qui a appelé à la grève du personnel navigant commercial menée jeudi et vendredi, a jugé « regrettable l’intention de persécution perpétrée par la TAP contre le personnel navigant commercial, avant, pendant et après la période de grève ».

Une source officielle de l’opérateur aérien portugais a déclaré que « suite à la grève décrétée par le SNPVAC, qui a causé d’énormes dommages à l’entreprise, à ses clients, au pays et à tous les contribuables portugais, la TAP s’est limitée à appliquer le régime juridique prévu à l’article 536 du Code du travail ».

C’est-à-dire que « aux termes de la loi, la grève suspend le contrat du travailleur qui se joint à la grève, y compris le droit à la rémunération et les devoirs de subordination et d’assiduité », de sorte que « les travailleurs en grève perdent, par conséquent, le droit de la rémunération respective, dans les termes de la loi », a souligné TAP.

Le SNPVAC a rappelé qu’il avait déjà condamné « l’e-mail envoyé à l’équipage leur demandant de ‘prévenir la TAP s’ils allaient se joindre à la grève ou non’, considérant que l’absence de réponse serait considérée comme un assentiment tacite qu’ils avait rejoint la grève ».

Le syndicat a souligné que, selon le code civil, l’absence de réponse du travailleur ne vaut pas déclaration de se joindre à la grève.

« Mais TAP, faire table rase de la Loi et du CRP [Constituição da República Portuguesa]en un seul acte cadré au vu d’une colère incontrôlable face au succès de notre grève, a maintenu sa position, marquant une faute pour s’être joint à la grève aux membres d’équipage qui, les 08 et 09, avaient bénéficié d’une assistance (qui n’avait jamais été activé !), ne recueillant donc pas de soutien juridique pour en déduire s’ils ont rejoint ou non la grève », lit-on dans la note du syndicat.

Selon le SNPVAC, la TAP « a également marqué une absence pour cause de grève des membres d’équipage qui étaient en congé ou en arrêt de travail », ajoutant que « l’entreprise a même envoyé un ‘e-mail’ aux membres d’équipage qui étaient en vacances, interrogeant qu’ils aient rejoint ou non la grève ».

Le syndicat a déclaré qu’il « contestera le comportement coercitif et discriminatoire que TAP a adopté et adoptera ».

Les représentants des équipages ont également accusé la compagnie aérienne de « masquer » le nombre de vols effectués pendant la grève, qui a avancé que sur 267 prévus pour les deux jours, seuls deux vols de services minimum n’ont pas été effectués.

Selon le SNPVAC, TAP Air Portugal a effectué trois vols pendant la période de grève des équipages et les autres « sont principalement sans assistance et, par conséquent, facilement démasqués ».

La SNPVAC a également réitéré sa volonté de négocier avec la TAP, pour parvenir à un accord sur l’accord d’entreprise, mais a souligné que, si la TAP maintient la même posture, elle se conformera à la décision de l’assemblée générale du 6 décembre, programmer au moins cinq jours supplémentaires de grève jusqu’au 31 janvier.

ALU/(MPE) // SF

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