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La RP édicte de nouvelles obligations déclaratives pour les politiciens et les hauts fonctionnaires

Le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a promulgué aujourd’hui un décret approuvé à l’unanimité par le parlement qui étend les obligations déclaratives des titulaires de charges publiques politiques et de haut niveau.

Cette décision de Marcelo Rebelo de Sousa est contenue dans une note publiée sur le site officiel de la Présidence de la République sur Internet.

Le 19 novembre, l’Assemblée de la République a approuvé lors d’un vote final global un texte convenu entre les différents partis sur l’incrimination de l’enrichissement injustifié, qui modifie la législation sur les obligations déclaratives des hommes politiques et des titulaires de hautes fonctions publiques.

A ce vote, le seul député de Chega, André Ventura, n’a pas participé.

Le diplôme a fait l’objet d’un accord entre les partis proposant neuf projets de loi (PS, PSD, BE, PCP, CDS-PP, PAN, PEV, Initiative libérale et députée non inscrite Cristina Rodrigues) relatifs à l’enrichissement injustifié, à la dissimulation de richesses et à l’expansion des droits déclaratifs. obligations des titulaires de charges politiques et de hautes fonctions publiques, qui sont entrés au parlement et sont descendus dans la spécialité sans vote.

Le décret désormais promulgué par le Chef de l’Etat vise à établir que les titulaires de mandats politiques et de hautes fonctions publiques doivent indiquer dans la déclaration unique de revenus, de patrimoine, d’intérêts, d’incompatibilités et d’empêchements également les garanties patrimoniales dont ils sont bénéficiaires, et doivent inclure  » la promesse d’un avantage en capital, effectivement contractée ou acceptée pendant l’exercice des fonctions ou dans les trois ans suivant son terme, même si elle implique une mise en œuvre future ».

Lorsqu’ils doivent mettre à jour des relevés de fin de mandat, dans la troisième année après la cessation de leurs fonctions ou en cas d’augmentation des fonds propres, les hommes politiques doivent également indiquer « les faits qui ont donné lieu à l’augmentation des fonds propres, à la réduction des passifs ou l’augmentation des futurs avantages patrimoniaux, lorsqu’ils sont d’une valeur supérieure à 50 fois le SMIC national », autour de 33 mille euros actuellement.

Les nouvelles règles prévoient également que celui qui ne présente pas d’offres qu’il reçoit d’une valeur supérieure à 150 euros, « dans l’intention de s’approprier un avantage indu », encourt le délit d’avoir reçu indûment un avantage et peut être puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans.

Les modifications du régime d’exercice des fonctions des titulaires de mandats politiques et de hautes fonctions publiques approuvées aujourd’hui prévoient également une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans pour ceux qui ne présentent pas la déclaration, même après notification, à l’expiration du mandat et trois ans plus tard et pour qui ne le présente pas intentionnellement après une variation de patrimoine dépassant 50 SMIC mensuels.

La même peine est prévue lorsque les éléments obligatoires ne sont pas indiqués et que la justification respective est omise, dans l’intention de dissimuler.

Les députés ont également maintenu dans la loi que les augmentations injustifiées d’actifs supérieures à 33 000 euros sont taxées par l’IRS à 80%.

Ces nouvelles règles, que les députés souhaitent voir entrer en vigueur lors de la prochaine législature, s’appliqueront « aux titulaires de mandats politiques et de hautes fonctions publiques, et assimilés, qui commencent, renouvellent ou mettent fin à des fonctions » dès l’entrée en vigueur de la présente loi.

FAQ (FM) // CSJ

Lusa/Fin

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