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La modification de la loi organique du gouvernement n’est « qu’une question de nature formelle »

« Le Premier ministre peut, à tout moment, proposer des membres du Gouvernement au Président de la République. Lorsque cela se produit, s’ils n’ont pas la même désignation que les portefeuilles déjà prévus dans la loi organique du gouvernement en vigueur ou ne sont pas les mêmes que le titulaire de ce portefeuille, cela impliquera toujours une modification de la loi organique Loi du gouvernement. C’est juste une question d’ordre formel et procédural. Elle n’a pas d’autres effets que ceux-là », a expliqué André Moz Caldas lors d’une conférence de presse à la présidence du Conseil des ministres, à Lisbonne.

Dans le décret-loi, publié aujourd’hui, qui prend effet, dans les parties relatives aux membres du gouvernement auxquels elles se rapportent, à compter de la date de leur nomination respective, considérant que tous les actes accomplis entre-temps sont ratifiés, le ministre de L’Agriculture et l’Alimentation sont assistées dans l’exercice de leurs fonctions par le Secrétaire d’Etat à la Pêche.

Dans le régime d’organisation et de fonctionnement du XXIIIe gouvernement constitutionnel, approuvé en mai, il a été défini que Maria do Céu Antunes serait assistée dans l’exercice de ses fonctions par le secrétaire d’État à l’agriculture et par le secrétaire d’État à la pêche, désormais devenant seulement ce dernier.

« La réflexion sur la composition du Gouvernement dans ce domaine de la gouvernance est en cours. Il n’y a pas de calendrier ni de certitude quant à la direction que prendra cette réflexion », a ajouté le secrétaire d’État.

André Moz Caldas a ajouté que la loi en question se limite « à refléter la composition de l’exécutif à chaque instant et ne conditionne pas les changements qui pourraient intervenir dans le futur ».

« Cela signifie que le décret-loi publié aujourd’hui n’a éteint aucun secrétaire d’État. Toute autre conclusion à cela – notamment concernant la désignation éventuelle d’un secrétaire d’État ou d’un secrétaire d’État dans le domaine gouvernemental de l’agriculture – n’est que pure spéculation », a-t-il lancé.

Dans la matinée, le président de la Confédération des agriculteurs du Portugal (CAP), Eduardo Oliveira e Sousa, a accusé le gouvernement d’être « en passe de détruire le ministère de l’Agriculture » avec la publication du décret-loi.

« Je suis surpris aujourd’hui par la nouvelle (…) Cela veut dire que c’est officiel qu’à ce jour, il n’y ait pas de secrétaire d’Etat à l’Agriculture », a déclaré le responsable en marge d’une initiative du Parti populaire européen (PPE) à Lisbonne dédié au PRR.

André Moz Caldas a estimé que la critique résultait « peut-être d’une incompréhension de certains aspects » de l’organisation administrative et a garanti qu' »il n’y a pas de décision d’éteindre quoi que ce soit avec ce décret-loi ».

Le responsable a également précisé que les modifications apportées à cette loi sont récurrentes et reflètent « l’ensemble, ainsi que le sexe, des personnalités qui, à un moment donné, occupent des portefeuilles avec une certaine désignation ».

JO // EA

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