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La Cour prolonge les services minimums dans les écoles jusqu’à la fin du mois

Le Tribunal arbitral a prolongé jusqu’à fin mars les services minimaux en vigueur dans les écoles pour la grève du Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (STOP).

La décision, prise à l’unanimité, a été publiée lundi et maintient tous les services minimaux en vigueur pendant environ un mois, dont trois heures obligatoires de cours quotidiens.

Le jugement du collège arbitral se réfère uniquement à la grève déclenchée par STOP, qui couvre les enseignants et autres travailleurs scolaires, entre le 20 et le 31 mars.

Ainsi, les écoles devront continuer à assurer au moins trois heures de cours au préscolaire et au 1er cycle, ainsi que trois périodes d’enseignement quotidiennes par classe aux 2e et 3e cycles et au secondaire, afin d’assurer une couverture hebdomadaire des disciplines différentes.

Un accompagnement est également garanti aux élèves qui bénéficient de mesures complémentaires dans le cadre de l’éducation inclusive, de l’accompagnement thérapeutique, de l’accompagnement des élèves en situation de vulnérabilité, de l’accueil des élèves dans les unités intégrées aux Centres d’Aide à l’Apprentissage et de la continuité des mesures visant au bien-être socio-affectif. être.

Quant aux travailleurs non enseignants, ils doivent assurer le service de conciergerie, la fourniture des repas et l’encadrement des élèves dans l’espace scolaire.

Après près de trois mois d’une grève illimitée pour toute la durée du service, que le parquet général a mis en cause pour avoir considéré qu’il y avait une divergence entre les préavis de grève remis au ministère de l’Éducation et les informations données aux enseignants par STOP, le syndicat a décidé commencer une nouvelle forme de lutte avec des grèves seulement dans les deux premières heures du quart de travail de chaque ouvrier.

Le tribunal arbitral a décidé de maintenir le service minimum pour la nouvelle grève, qui dure depuis le 27 février, et soutient à nouveau que l’arrêt ne peut être considéré « isolément, car il est bien connu que les préavis (…) émis dans l’ordre , et en continuité directe, d’une période déjà longue de grèves déclenchées par le même syndicat ».

Pour le tribunal arbitral, ces grèves mettent en péril « de manière grave et irrémédiable les apprentissages et les performances scolaires des enfants et des élèves », et leur droit d’accès à l’éducation.

MYCA // FPA

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