Le conseil municipal de Setúbal a approuvé à l'unanimité l'acceptation de prêts hypothécaires par une banque sur la surface du terrain au stade Bonfim en payant 300 000 euros, a annoncé aujourd'hui la municipalité.
"Le droit de surface sur le terrain de Bonfim est remis au conseil municipal en attribuant un crédit hypothécaire détenu par Banco Comercial Português (Millennium BCP) sur ces actifs", explique un communiqué de presse de la municipalité.
"La municipalité prend possession de la surface de droit du terrain sur lequel le stade est construit, permettant au club (Vitória de Setúbal) de maintenir sa pleine utilisation", ajoute le document.
La proposition approuvée mercredi lors d'une séance publique de l'exécutif du conseil municipal rappelle que le stade Bonfim est encombré depuis 2004 d'un droit de surface, constitué par Vitória Futebol Clube (Vitória de Setúbal) au profit d'une société commerciale.
Selon l'autarchie, "en surface à droite, il y a plusieurs hypothèques et nantissements, soit en faveur d'entités publiques soit en faveur d'entités privées, d'une valeur globale de plus de 10 millions d'euros".
La chambre de Setúbal indique également que «le crédit est attribué pour un montant de 300 milliers d'euros, le paiement devant être effectué, en premier lieu, en compensant une dette fiscale, notamment en déduisant le montant de la redevance de réalisation, d'entretien et de renforcement des infrastructures urbaines (TRIU) ».
La municipalité de Setúbal, qui a toujours été le «partenaire fidèle» de Vitória de Setúbal, souligne également que l'octroi de crédits à la municipalité «est la première condition pour garantir que le stade Bonfim continue d'être apprécié par la population et Vitória de Setúbal, empêchant ainsi l'acquisition par des tiers de priver les Sadinos d'un espace aussi important ».
L'agence de Lusa a tenté d'entendre la maire de Setúbal, Maria das Dores Meira, sur le transfert des crédits de droits de surface du stade Bonfim pour 300 milliers d'euros et les éventuelles conséquences futures de cet accord pour la municipalité de Setúbal, mais cela n'a pas été possible.
GR // AJO