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Incendies: les amendes pour manque de défrichement ont quadruplé à 3,7 ME en 2018

Les violations de défrichement ont presque doublé de 2017 à 2018, passant de 4638 à 8410 records, tandis que la valeur des amendes a plus que quadruplé, passant de 807 milliers d’euros à 3,7 millions d’euros, a révélé le GNR.

Après les grands incendies de 2017 et les changements législatifs du Système national de défense de la forêt contre les incendies (SDFCI), avec un délai allant jusqu’au 15 mars pour que les propriétaires assurent le nettoyage des terres forestières et avec les amendes «majorées de double », l’année 2018 reflète le retournement de la gestion des carburants, selon des données comparatives de 2015 à 2020.

Cette année-là, le nombre record d’infractions a été enregistré, avec 8 410 enregistrements, d’actions de sensibilisation, avec 9 727 initiatives, et de ceux arrêtés pour crime d’incendie de forêt, sur un total de 103.

Selon les données de la Garde nationale républicaine (GNR), envoyées à l’agence de Lusa, l’année 2017 maintient le record des crimes contre les incendies de forêt, avec 9888 violations, un nombre qui était inférieur en 2015 (5864) et en 2016 (7670) et qui est en baisse depuis trois ans, passant à 6247 en 2018, à 5777 en 2019 et à 4919 en 2020.

«En 2020, GNR a enregistré 24 225 situations de non-respect du défrichement et a rédigé 6 327 avis d’infraction», a informé cette force de sécurité, ajoutant que 5 422 avis se réfèrent à des personnes physiques et 905 à des personnes morales ou morales.

Le montant total des amendes en 2020 était de 2,96 millions d’euros (2966160 euros), en dessous du record de 2019, qui représentait 3,72 millions d’euros (3720600 euros), avec 8047 infractions administratives, dont 6933 à des personnes physiques et 1114 à des personnes morales , selon les données GNR.

Avec des amendes «doublées» depuis 2018, la valeur est de 280 à 10 000 euros, pour une personne physique, et de 3 000 à 120 000 euros, pour les personnes morales.

En 2018, GNR a institué 8410 infractions administratives, dont 7371 à des particuliers et 1039 à des personnes morales, en calculant le montant total des amendes de 3,7 millions d’euros (3705060 euros).

De 2015 à 2017, le nombre d’infractions et le montant des amendes ont toujours été inférieurs à ceux enregistrés entre 2018 et 2020, selon des données comparatives.

Sur la base des informations de GNR, en 2015, il y a eu 2676 infractions administratives, représentant 490 milliers d’euros (490.140 euros), en 2016 il y a eu 2097 infractions, avec un montant total d’amendes de 397 milliers d’euros (397.200 euros) et, en 2017, il y a eu 4 638 situations de non-respect du défrichement, ce qui a permis de lever 807 milliers d’euros (807 720 euros).

Outre les infractions en matière de gestion des carburants, en 2020, GNR a rédigé 194 registres pour incinération et 1224 pour incinération, pour exécution non autorisée ou pour négligence dans leur exécution, et le registre de 52 détenus en flagrant délit et 380 identifiés pour la pratique de la forêt crime d’incendie.

Les données de l’opération Safe Forest ont fluctué de 2015 à 2020, y compris le nombre de crimes liés aux incendies de forêt détenus et identifiés, de sorte qu’en termes d’actions de sensibilisation, la meilleure année a été en 2018, avec 9727 initiatives, et le la pire année a été en 2017, avec 1683 actions.

Cependant, de 2018 à 2020, le nombre d’actions de sensibilisation a diminué, passant à 6 251 en 2019 et à 4 183 en 2020.

«L’équilibre que fait GNR en matière de défense de la forêt contre les incendies dans le contexte de la pandémie de covid-19 est positif, car, malgré les contraintes, il a été possible de suivre 1 842 paroisses, dont 1 114 étaient considérées comme prioritaires, ainsi que d’exécuter une deuxième passe dans pratiquement toutes les situations signalées », a déclaré la force de sécurité, en réponse à l’agence Lusa.

En 2020, l’inspection du nettoyage des terres forestières a commencé le 1er juin, après la fin de la période deux fois prolongée par le gouvernement en raison de la pandémie, et jusqu’à ce moment, «23 852 situations non conformes» ont été identifiées, communiquées. aux communes respectives, avec une incidence plus élevée à Leiria, Castelo Branco, Viseu, Coimbra, Braga, Santarém, Vila Real, Viana do Castelo et Aveiro, de sorte qu’en cas de non-respect par les propriétaires, ils puissent les remplacer en effectuer la gestion du carburant.

« Il est important de mentionner qu’il y a une plus grande préoccupation pour la réalisation de la gestion des combustibles à côté des bâtiments et des agglomérations de population par les citoyens, à savoir un changement de comportement engendré par une prise de conscience de l’obligation de réaliser ces travaux », a exposé le GNR, assurant la continuité des travaux dans le domaine des incendies ruraux, « dans le but de protéger les personnes, leurs biens et la nature et de contribuer ainsi à un environnement plus sain ».

Les propriétaires forestiers ont encore un mois pour s’assurer que les terres sont défrichées, y compris autour des habitations, en respectant la date limite du «jusqu’au 15 mars», qui reste inchangée malgré l’isolement général dû au Covid-19.

Lusa a interrogé le ministère de l’Administration interne sur la possibilité de prolonger le délai de défrichement des terres forestières, étant donné que le confinement général décrété en raison de la pandémie de Covid-19 se poursuivra au cours du mois de mars, mais n’a pas encore obtenu de réponse.

SSM // MCL

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