1-1-e1669908198824-png
il-veut-restituer-aux-usagers-du-cp-la-valeur-du

IL veut restituer aux usagers du CP la valeur du pass correspondant aux jours de grève

Les libéraux veulent « le retour de la valeur du pass correspondant aux jours où il n’y a pas de service et dans lesquels, par conséquent, les gens doivent se rendre soit par des transports en commun alternatifs, soit par leurs propres moyens, soit par des services de transport en taxi et Uber », a expliqué le président d’IL,

Rui Rocha était aujourd’hui à la gare de la paroisse d’Agualva-Cacém, dans la municipalité de Sintra, un jour où les travailleurs de CP — Comboios de Portugal sont à nouveau en grève en raison d’une impasse dans les négociations salariales.

« Nous allons aller de l’avant avec une initiative législative dans ce sens pour qu’au moins, lorsque les gens ne bénéficient pas du service, le montant qu’ils investissent dans le pass mensuel puisse leur être restitué », a-t-il déclaré.

Interrogé sur cette proposition, Rui Rocha a détaillé que le retour se ferait « au prorata », illustrant que les 40 euros d’un abonnement mensuel seraient répartis sur 30 jours, et que le montant correspondant à chaque jour où il y a eu grève, et « sur lesquels il n’y avait pas de prestations minimales », seraient restituées aux usagers.

En plus de cette proposition, IL fait valoir qu’« il devrait y avoir une concurrence des fournisseurs de services ferroviaires chaque fois que cela est possible » et la concession du service de transport par le CP lui-même.

Lors d’une énième journée de grève des travailleurs du CP, le chef de l’Initiative libérale a accusé l’État d’être un « mauvais employeur ».

« Il ne parvient pas à résoudre le conflit social, les grèves se succèdent et cela rejoint aussi ce que nous avons dit à l’IL, qui est l’épuisement des solutions que le PS et le gouvernement ont pour le pays, pour l’économie, pour la société mais aussi pour la gestion des entreprises publiques », a-t-il critiqué.

Rui Rocha a pointé une « situation de conflit social permanent au sein du PC » qui a deux conséquences, la première « du point de vue de ses propres ouvriers, qui sont insatisfaits et se manifestent ainsi ».

« La seconde est la conséquence que cela a pour les usagers du service de transport ferroviaire du CP, qui vivent un véritable calvaire avec la succession des jours de grève. Nous avons parlé ici avec plusieurs personnes qui nous disent qu’elles ne savent pas à quelle heure elles arrivent au travail, qu’elles ne savent pas à quelle heure elles rentreront à la fin de la journée de travail et qu’elles ne savent pas non plus à quelle heure financière des ressources qu’ils doivent investir, car ils achètent le pass pour avoir accès au service mais ensuite ils n’ont pas de service », a-t-il déploré.

Pendant qu’il se trouvait dans cette gare sur la ligne de Sintra, Rui Rocha s’est approché de certaines des personnes qui attendaient sur le quai, dont une femme appelée Eunice, qui attendait un train pour Lisbonne-Oriente et a avoué au chef de l’IL qu’elle ne savait pas à quelle heure il arriverait ou rentrerait chez lui.

« Parfois la maîtresse est de bonne humeur, d’autres fois elle est de mauvaise humeur, une fois elle paie le taxi, une autre fois elle ne veut rien payer et puis quand il est temps de rentrer je rentre à onze heures la nuit parce que je dois sauter autour d’Uber, en métro, jusqu’à ce que tu arrives », a-t-il déploré.

Interrogé sur l’échec de la mesure du laissez-passer social, Rui Rocha a répondu que ces laissez-passer « sont évidemment une mesure importante mais c’est bien qu’ils aient fonctionné » et a critiqué le « manque de service même lorsqu’il n’y a pas de grève ».

Le CP a annulé 143 trains sur les 249 prévus entre 00h00 et 08h00 aujourd’hui en raison de la grève des travailleurs du transporteur, selon un communiqué envoyé par la compagnie à Lusa.

Les travailleurs du CP entament de nouvelles grèves aujourd’hui, le transporteur avertissant de « graves perturbations » jusqu’au 2 mars, dans une protestation contre l’impasse des négociations salariales qui implique également Infraestruturas de Portugal (IP).

Cette grève a été déclenchée après un nouvel arrêt entre le 8 et le 21 février.

ARL(DD) // JPS

Articles récents