1-1-e1669908198824-png

Haut-Karabakh: l'Arménie et l'Azerbaïdjan discutent du conflit à Moscou tard dans la nuit

Selon l'AFP, rien n'indique encore si une conférence de presse aura lieu à la fin de la réunion et la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a refusé de commenter les discussions.

Un porte-parole de l'armée arménienne a déclaré aux médias que les combats dans l'enclave du Haut-Karabakh se poursuivent, malgré les négociations en cours.

«Nous donnons à l'Arménie la possibilité de résoudre le conflit pacifiquement. C'est la dernière chance », a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliev dans un communiqué diffusé à la télévision avant le début de la réunion à Moscou.

Ilham Aliev a également déclaré que l'Azerbaïdjan reviendrait «de toute façon» sur ses terres.

Du côté arménien, le Premier ministre Nikol Pachinian s'est déclaré prêt «à la reprise du processus de paix», en tenant compte des récentes déclarations des présidents du groupe de Minsk et des ministres des Affaires étrangères, nom donné aux trois États qui agir en tant que médiateurs (Russie, États-Unis d'Amérique et France).

Les ministres de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan ont été invités à visiter Moscou par le président russe Vladimir Poutine, dans le but de rechercher une solution au conflit dans l'enclave du Haut-Karabakh et d'étudier un éventuel cessez-le-feu «pour des raisons humanitaires» .

La réunion est présidée par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dont le pays a demandé aux parties de déclarer un cessez-le-feu dans les plus brefs délais, ce qui a été refusé par les deux pays, qui mènent des affrontements armés qui ont coûté au moins 53 morts. civils et des centaines de soldats.

La semaine dernière, Poutine et les présidents des États-Unis, Donald Trump et de la France, Emmanuel Macron, ont publié une déclaration commune dans laquelle ils ont exhorté les parties à arrêter d'urgence les combats, un appel qui a été ignoré.

Le conflit dans l'enclave remonte à l'époque de l'Union soviétique, lorsque, à la fin des années 1980, le territoire azerbaïdjanais du Haut-Karabakh, peuplé principalement d'Arméniens, a demandé son incorporation dans l'Arménie voisine, déclenchant une guerre qui a fait environ 25000 morts.

À la fin du conflit, qui a duré jusqu'en 1994, les forces arméniennes ont pris le contrôle du Haut-Karabakh et ont occupé de vastes territoires en Azerbaïdjan, qu'ils appellent une «bande de sécurité».

L'Azerbaïdjan dit que la solution du conflit avec l'Arménie passe nécessairement par la libération des territoires occupés, une demande qui a été soutenue par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Pour sa part, l'Arménie soutient le droit du Haut-Karabakh à l'autodétermination et préconise la participation de représentants du territoire séparatiste aux négociations pour la résolution du conflit.

VAM (RJP) // RBF

Articles récents