Le 4 novembre 2024, Lisbonne a été le théâtre d’une grève des travailleurs du métro, plongeant la capitale portugaise dans le chaos. Les agents de la société de transport public Metropolitano de Lisboa ont décidé d’exercer leur droit de grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des augmentations salariales. Alors que la ville est habituellement animée, la grève a perturbé le quotidien de milliers de usagers qui dépendent du métro pour se déplacer.
Les syndicats, notamment le Syndicat des Conducteurs de Métro (SOM), ont exprimé leur mécontentement face à des conditions jugées inacceptables. Les revendications portent principalement sur l’augmentation des salaires, qui n’a pas été revue à la hausse depuis plusieurs années, et sur l’amélioration de la sécurité au travail. Cette situation a exacerbé le malaise général parmi les employés, qui se sentent de plus en plus dévalorisés.
Les usagers du métro se sont trouvés confrontés à des alternatives de transport rapidement saturées, comme les bus et les taxis, rendant la situation encore plus complexe. Les autorités locales ont tenté de mettre en place des solutions temporaires, mais celles-ci se sont avérées insuffisantes face à l’afflux massif de voyageurs.
De leur côté, des représentants du gouvernement ont appelé à un dialogue entre la direction de la Metropolitano et les syndicats. Ils soulignent la nécessité de trouver un compromis pour éviter d’autres perturbations à l’avenir. La grève du métro soulève des questions plus larges sur le soutien que l’État doit apporter à ses services publics, tout en mettant en lumière les défis que doit relever Lisbonne pour assurer la fluidité de ses transports en commun.