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Exposition ouverte espagnole PichiAvo à Lisbonne qui comprend des œuvres créées avec Vhils

Dans « Used to Be », la deuxième exposition des Espagnols à la galerie Underdogs, « le duo composé d’artistes espagnols Pichi et Avo tisse une nouvelle fois une réflexion basée sur la rencontre entre les langages du graffiti contemporain et le gréco-classique Art roman », à travers un ensemble d’œuvres « créées spécialement pour l’exposition », dont « une pièce unique réalisée en collaboration » avec Alexandre Farto (Vhils).

« À travers une œuvre entièrement inédite, l’exposition synthétise et matérialise les enjeux liés à l’usage de l’espace public, à l’éphémère, au hasard et à l’intégralité de l’œuvre d’art sous la forme d’une mise en scène qui fait dialoguer le passé avec le présent. », lit-on dans le texte de présentation de l’exposition.

L’exposition, qui occupe l’espace principal de la galerie, comprend trois ensembles de pièces : « des fragments de mur avec des peintures, des fragments de mur avec des dessins (tous deux sur plaques de plâtre, une nouvelle technique qui ouvre un nouveau chapitre dans le travail des artistes) et bustes fragmentés.

Les œuvres, ainsi que leur mise en scène, « cherchent à suggérer une opération de transposition à la galerie d’artefacts trouvés dans un contexte archéologique — dans laquelle chacun expose l’inévitable corruption dictée par le passage du temps ».

« Un sauvetage simulé, en vue de sa préservation pour l’avenir », précise la galerie.

Pichi et Avo sont devenus un duo en 2007, mais avant cela, ils étaient déjà dédiés au «graffiti» séparément. Avo a étudié le design industriel et Pichi, les beaux-arts.

En 2018, le duo a présenté à la galerie Underdogs l’exposition « Versus », qui comprenait la peinture d’une peinture murale sur le mur latéral d’un immeuble de quatre étages sur la Calçada de Santa Apolónia, où Poséidon (dieu de la mer dans la mythologie grecque ) est représenté. .

L’exposition qu’ils inaugurent comprend également l’élaboration d’une intervention artistique à l’étranger, dans le cadre du projet d’art public Underdogs.

Vendredi également, mais dans l’espace capsule de la galerie, s’ouvre « Renascimento Street », une exposition de l’artiste portugais Onun Trigueiros, du collectif Unidigrazz.

Dans cette exposition, composée d’une série d’œuvres inédites, il y a « une proposition exploratoire que l’artiste développe autour du carrelage ».

« Basé sur un acte de mise à jour et de personnalisation d’un support avec une longue présence et importance dans la culture portugaise, cet exercice, au lieu de dépeindre des faits et des personnages historiques, lui donne une nouvelle vie avec des moments quotidiens qui entourent l’artiste – en particulier dans la rue. , sur la ligne Sintra, à la périphérie de Lisbonne », lit-on dans le texte d’introduction.

Dans « Renascimento Street », les pièces sont divisées en trois groupes, « qui représentent les différentes étapes procédurales du parcours créatif de l’artiste, présentées en dialogue les unes avec les autres : une série d’esquisses et de dessins sur papier, un panneau de réel et un ensemble de « faux » carreaux en panneaux MDF ».

Les deux expositions, dont l’entrée est libre, seront présentées jusqu’au 30 décembre.

Le vernissage, prévu à 18h00 le vendredi, compte avec la présence des artistes. Samedi, à 16h00, il y aura une visite guidée, en charge de l’équipe curatoriale d’Underdogs, dans le cadre du Lisbon Art Weekend.

JRS // MAG

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