Ce dimanche en conférence de presse, Bruno Fernandes puis Roberto Martinez ont longuement évoqué le huitième de finale qui attend le Portugal face à la Slovénie et se sont montrés particulièrement élogieux envers leur adversaire.
Bruno Fernandes : « On les a joués en amical et on n’a pas gagné (défaite 2-0, le 26 mars dernier). Mais c’était important parce qu’on a maintenant certaines idées de comment faire pour que ce soit le cas cette fois-ci. On devra être patient parce qu’on sait qu’ils défendent en bloc bas, qu’ils sont très agressifs et forts physiquement. On devra les fatiguer avec le ballon et les faire courir. Parce qu’on sait qu’ils sont aussi très bons en contre-attaque et que leurs attaquants combinent très bien. Le plus important pour nous sera de mettre toutes les chances de notre côté pour chercher un bon résultat et tenter de leur donner le moins d’espace possible. »
Bruno Fernandes : « Je n’étais pas là (lors de l’amical face à la Slovénie) mais j’ai vu le match et nous en avons parlé ces derniers jours. La Slovénie a bien joué et a gagné, alors on a tenté de comprendre ce que l’on peut faire différemment pour faire mieux. Ils ont deux joueurs devant qui combinent bien, ils peuvent être très dangereux. Ils sont forts avec le ballon, n’ont pas peur de l’avoir et défendent bien. C’est l’une des équipes qui affiche les meilleures statistiques défensives et elle a l’un des meilleurs gardiens du monde. On espère pouvoir marquer demain. »
Robert Martinez : « C’est un moment historique pour le football Slovène, c’est la première fois qu’ils atteignent un huitième de finale à l’Euro. On admire beaucoup ce que leur sélectionneur est en train d’accomplir, leur sélection évolue comme si c’était un club. Ils ont une très bonne synchronisation défensive, s’aident beaucoup les uns et les autres. Ils peuvent passer du temps sans le ballon mais être très dangereux dans la foulée. Ça va être un défi fantastique pour nous, la Slovénie est une équipe très compétitive.»
Robert Martinez : «C’est une équipe qui aime jouer sans le ballon, on se devra de bien défendre. Ils n’ont pas besoin de toucher beaucoup le cuir ou d’avoir la possession pour créer du danger. Sesko et Sporar ont une bonne finition, s’ils marquent le match deviendra tout de suite plus difficile. Il faudra combiner, être dans le contrôle, profiter, montrer notre talent individuel. C’est là qu’on est fort. La Slovénie est très forte défensivement, on devra être patient. On ne peut pas vouloir marquer sans bien jouer. Et quand je parle de bien jouer, je fais référence au fait de ne pas encaisser de but.»
Toutes les déclarations sont tirées du média portugais Record.
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