Monsieur le rédacteur
Ce mois-ci, le Conseil de Lagoa a marqué la Journée internationale des zones humides avec un programme d’information d’une semaine sur l’importance des zones humides pour l’environnement mondial.
Pendant ce temps, le conseil a approuvé des plans visant à détruire 11 hectares de zones humides précieuses à Lagoa et à les remplacer par un parc industriel.
Le maire de Lagoa, Luís Encarnação, estime que la zone humide d’Alagoas Brancas ne contient rien de valeur malgré les conclusions d’une étude réalisée en 2019 par des experts de Lisbonne et de l’Université de l’Algarve qui appelle à la protection de cette précieuse zone humide.
Encarnação et ses collègues conseillers sont déterminés à ignorer l’indignation du public et à permettre à la construction de se poursuivre à Alagoas Brancas malgré la valeur environnementale évidente du site. Les responsables n’ont pas été transparents sur la valeur réelle du site, ni sur le risque accru d’inondation, ni sur la menace d’effondrement de la sous-structure en raison de la construction.
Le maire met en garde contre des conséquences financières désastreuses si le projet est bloqué, mais n’a pas précisé si le conseil a recherché des fonds pour aider à protéger la zone humide. Alors que le conseil de Lagoa vise à faire de Lagoa un phare de la durabilité environnementale au Portugal, les dirigeants du conseil facilitent délibérément la destruction de la zone humide même qui a donné son nom à la ville de Lagoa.
La «semaine des zones humides» du conseil était simplement une mascarade politique pour cacher un grave crime environnemental.
Geoffrey Blofeld
Carvoeiro