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Enough propose une marge bénéficiaire de 15% sur les produits alimentaires essentiels

Le parti a déposé aujourd’hui à l’Assemblée de la République un projet de loi visant à fixer une « limite maximale de 15% de la marge brute » sur la vente des « denrées alimentaires de première nécessité » à « tous les grossistes et détaillants du commerce alimentaire ».

Chega propose que le gouvernement détermine quelles denrées alimentaires peuvent être couvertes et que la mesure soit en vigueur pendant six mois, « son application peut être prolongée d’une durée égale si les circonstances qui ont donné lieu à son élaboration subsistent ».

Cette proposition a été présentée par le chef du parti, dans des déclarations aux journalistes, devant une zone commerciale de Lisbonne, après avoir estimé que le prix de la nourriture constitue « une agression pour les poches des Portugais », car « les prix sont absolument pornographiques par rapport à revenus » des citoyens.

Le président de Chega a soutenu que « dans la plupart des produits liés au panier alimentaire, il y a une augmentation d’environ 30% du prix » ou plus, mais les gens « n’ont pas ressenti une augmentation de cette proportion de leur revenu ».

« On ne peut pas permettre aux commerçants d’avoir des bénéfices de l’ordre de 200%, alors que les Portugais ont à peine les moyens de payer leur panier alimentaire », s’est-il défendu, indiquant que sa proposition est telle que, « quelles que soient les valeurs d’acquisition et les valeurs de vente, les le bénéfice ne peut jamais dépasser 15% ».

« La marge bénéficiaire de 15 % sur les biens de première nécessité nous semble équilibrée. Nous ne mettons pas fin au profit, nous ne tuons pas non plus complètement l’activité commerciale et nous protégeons les personnes, ce qui est la chose la plus importante en ce moment car il y a beaucoup de citoyens qui sont incapables de mettre de la nourriture sur la table », a-t-il souligné.

André Ventura a déclaré que « Chega défend le marché libre et défend que les entreprises doivent faire du profit, qu’elles doivent payer leurs employés, qu’elles doivent payer leurs assurances, leurs installations », mais il a noté que c’est « un moment atypique ».

Le leader de Chega a défendu qu’il faut considérer « toutes les valeurs en jeu », à savoir « le droit des peuples au panier alimentaire de base et en même temps le droit des entreprises au profit et à leur activité économique » et à trouver un « équilibre entre les prix, mais aussi entre la responsabilité des entreprises elles-mêmes ».

André Ventura a critiqué le gouvernement, déclarant que « apparemment, il étudie, étudie, étudie et ne propose absolument rien » pour contrôler les prix alimentaires.

Parallèlement à ce projet déjà entré au parlement, Chega proposera également l’audition du ministre de l’Agriculture pour parler aux députés de la lutte contre le gaspillage alimentaire.

FM // JPS

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