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Danilo Pereira, l’autre capitaine du Paris Saint-Germain

 

Mal-aimé à ses débuts au PSG, Danilo Pereira est aujourd’hui un élément très important de l’équipe, que ce soit sur le terrain ou dans les vestiaires. Retour sur son aventure parisienne, à quelques heures du match face à la Real Sociedad.

Quand il arrive au Paris Saint-Germain en octobre 2020, Danilo Pereira fait tâche. Il est bon footballeur, international portugais, est décrit par ses pairs comme un homme de confiance, mais il n’incarne pas l’idéal footballistique qu’une partie des supporters parisiens se font à l’époque. Avec Mbappé, Neymar puis Messi, ces derniers rêvent de n’avoir que des joueurs de cette trempe, de ce standing ; oubliant que les plus grandes équipes n’ont jamais été composées exclusivement  d’as du ballon rond.

Alors pendant de longs mois suivants son arrivée, celui qui est d’abord considéré comme un milieu de terrain essuie pléthore de critiques, parfois justes, souvent infondées. Mais comme il aime le répéter à son jeune compatriote Nuno Mendes – qui n’a plus mis les pieds sur un terrain depuis avril 2023 – tout vient à point à qui sait attendre.

Reculer pour mieux sauter

Patient et bosseur, Danilo est aussi un altruiste. Quand Thomas Tuchel, qui est d’abord moqué pour ce choix, décide d’en faire un défenseur central, il ne bronche pas malgré le fait qu’il n’y soit pas tout de suite à son aise. Le principal, c’est l’équipe.

Rapidement, on se rend compte que ses qualités collent à ce nouveau poste. Même le sélectionneur du Portugal de l’époque, Fernando Santos, qui s’était d’abord montré hostile à cette décision, finit par l’adopter. Christophe Galtier, Roberto Martinez et Luis Enrique aussi.

Aujourd’hui, malgré qu’il ne soit pas toujours titulaire au PSG ou avec la sélection portugaise, Danilo Pereira est un homme et un joueur apprécié et respecté. En août dernier, ses coéquipiers parisiens le nomment même vice-capitaine de l’équipe, derrière Marquinhos et devant Presnel Kimpembe et Kylian Mbappé.

« Grand frère » pour Gonçalo Ramos, Nuno Mendes et Vitinha, ses compatriotes portugais, « très important et nécessaire pour un effectif » selon son entraîneur Luis Enrique, le natif de Guinée-Bissau est parvenu, à force d’abnégation et grâce aux qualités footballistiques qui sont les siennes, à s’imposer et changer le jugement hâtif dont il a été victimes à ses débuts.

© AS QUINAS / MOVEAVEIRO

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