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Covid-19: les services pénitentiaires nient le manque de produits d'hygiène dans les pneus

La direction générale des services pénitentiaires a nié aujourd'hui qu'il y ait un manque de produits d'hygiène et de nettoyage dans la prison de Tires, où il y a une épidémie de covid-19, affirmant que les droits des prisonniers sont respectés.

Dans un communiqué adressé à l'agence de Lusa, les services pénitentiaires soulignent que des désinfectants et autres biens essentiels sont régulièrement fournis à la population carcérale et que leur distribution a été renforcée, que les médicaments sont mis à la disposition des détenus dans les conditions habituelles et que tous continuent à bénéficier de la «Temps de loisirs prévu par la loi».

L'épidémie est en voie de résolution "pour la santé des prisonniers et des travailleurs et le respect de leurs droits", a indiqué la Direction générale de la réinsertion et des services pénitentiaires (DGRSP).

La note du DGRSP intervient après que la Commission des droits de l'homme de l'Association du Barreau (CDHOA) a exprimé aujourd'hui son inquiétude concernant les flambées de covid-19 dans les prisons, à savoir dans la prison de Tires, qui compte 128 prisonniers et six gardiens et un infirmières infectées.

La commission évoque des informations faisant état d'un manque de produits d'hygiène intime, d'un manque de matériel pour nettoyer les cellules, d'un retard dans la distribution des repas et d'un refus d'accès des avocats aux détenus qu'ils représentent.

Dans un communiqué, la DGRSP explique que les retards dans la distribution des repas sont dus à l'adaptation de l'entreprise externe qui les fournit et au fait que «les détenus qui y travaillaient ont été confinés, forçant le nouveau mode de distribution et de placage», assurant que la situation «est en cours de résolution».

Concernant le refus des avocats des détenus d'accéder à la prison, la direction générale affirme qu '«il n'y a aucune trace de la présence, après l'apparition de cette situation sanitaire, d'un avocat pour contacter les détenus».

Dans la note, la DGRSP explique également que l'admission de nouveaux détenus se fait «selon les modalités préalablement définies dans le plan d'urgence», en se dirigeant vers une «zone de quarantaine».

"En collaboration avec les autorités de santé publique, tous les détenus et travailleurs ont été dépistés, dans un processus qui s'est terminé vers 20 heures le 7 novembre et les résultats sont en attente", a ajouté la direction générale.

Vendredi, la direction générale a révélé que l'établissement pénitentiaire de Tires avait enregistré 121 cas positifs pour le covid-19 parmi les détenus, ce qui est considéré comme la première épidémie dans une prison.

JGA (CC) // SF

Lusa / Fin

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