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COVID-19: le PCP considère que les mesures annoncées par le gouvernement sont «disproportionnées»

*** Service audio disponible sur www.lusa.pt ***

Le secrétaire général du PCP a défendu lors d'un rassemblement à Alhos Vedros, dans la commune de Moita, que les mesures annoncées samedi par le gouvernement pour lutter contre le covid-19, sont «disproportionnées et au-delà de ce qui est strictement nécessaire».

«Cette épidémie, comme le PCP l'a toujours répété au fil des mois, pose des problèmes de santé, économiques et sociaux, qui ne sont pas résolus en limitant les droits et en créant des climats de peur», a déclaré Jerónimo de Sousa, lors d'un rassemblement pour soutenir la Candidature de João Ferreira à la présidence de la République.

«Les mesures réglementaires qu'exige la situation sanitaire à tout moment doivent toujours être justifiées, avec une application claire et sans marge d'arbitraire et d'usage du pouvoir, sous peine non seulement de ne pas être comprises et acceptées mais, au contraire, elles seront rejetées par les populations. "Il ajouta.

Jerónimo de Sousa a également critiqué les «termes peu clairs que la législation sur l'utilisation du masque a soulevés» et ce qui s'est passé vendredi dans les principales sorties de la ville de Lisbonne, y compris les ponts sur le Tage.

"L'imposition de barrières au moment de rentrer chez eux, après une journée de travail, plaçant plusieurs dizaines de milliers de personnes, y compris des enfants, plusieurs heures fermées à l'intérieur des voitures et des bus, dans des files interminables, est inacceptable", a-t-il déclaré.

Pour Jerónimo de Sousa, il s'agissait «d'une action libre et disproportionnée, sans effet pratique en matière de lutte contre l'épidémie, mais pénalisant profondément la vie des populations».

«Pour le PCP, la priorité de la lutte contre le covid-19 est le renforcement du service national de santé, avec le renforcement urgent des professionnels disparus, l'augmentation du nombre de lits d'hôpitaux, à savoir des lits de soins intensifs», a souligné le leader communiste .

D'autres mesures, a-t-il souligné, comprennent «la normalisation du fonctionnement des soins de santé primaires par le recrutement de moyens et d'infirmières familiales et l'élargissement de la structure de santé publique, instrument fondamental pour détecter les flambées et interrompre les chaînes de contagion».

"Des options politiques qui devraient être reflétées dans le budget de l'Etat pour 2021, ainsi que d'autres pour répondre aux graves problèmes auxquels le pays est confronté", a-t-il plaidé.

Lors du rassemblement à Alhos Vedros, Jerónimo de Sousa a également réitéré l'idée qu'en dépit de l'abstention du PCP de voter sur le budget général de l'État pour 2021, la décision finale du PCP n'a pas encore été prise.

«La décision finale du PCP sur le budget de l'État dépendra, non des appels ou des chantage qu'ils exercent sur nous, d'où qu'ils viennent, y compris l'actuel président de la République qui voulait nous lier à un budget quel que soit son contenu, au nom stabilité supposée », a assuré Jerónimo de Sousa.

GR // LFS

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