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Covid-19: le gouvernement dit que les écoles de danse non professionnelles doivent fermer

Interrogés sur le fonctionnement des écoles de danse, pendant l’état d’urgence, en vigueur jusqu’au 30, à l’instar des autres établissements scolaires, les deux ministères, dans une réponse conjointe adressée à Lusa, affirment que ceux qui ne rentrent pas dans les références du l’enseignement professionnel, et inclure des cours de danse «à des fins ludiques», doit rester fermé.

Ainsi, seules les écoles qui correspondent au «cadre de formation ANQEP [Agência Nacional de Qualificação para o Ensino Profissional] travail », selon les deux ministères.

«Aux fins d’interprétation du régime applicable, il faut, dès le départ, considérer que le décret procède à la mise en œuvre de l’état d’urgence jusqu’au 30 janvier (…) afin de contenir la transmission du virus et réduire l’expansion de la pandémie maladie, qui a nécessité, pour cette raison, la fermeture d’activités qui favorisent un contact étroit entre les personnes et améliorent le mouvement et la circulation », lit-on dans la clarification conjointe.

«Exceptionnellement, les établissements scolaires, garderies, universités et écoles polytechniques continuent à fonctionner en personne, compte tenu de l’impact d’une nouvelle fermeture des activités éducatives sur l’apprentissage et l’avenir des enfants et des jeunes», poursuit le message.

Les deux ministères rappellent que «les établissements d’enseignement, d’enseignement et de formation professionnelle, les crèches, les centres d’activités professionnelles et les espaces où les réponses scolaires à plein temps sont ouvertes» sont ouverts et «les activités d’animation et de soutien à la famille sont incluses, la composante soutien à la famille et enrichissement des programmes », selon le« point 43 de l’annexe II du décret ».

«Désormais, en ce qui concerne la mention des« établissements d’enseignement, d’enseignement et de formation professionnelle »», cette disposition «doit être interprétée conformément au système national des certifications – ainsi qu’à la nature de l’activité de l’établissement – et pas seulement sur la base de leur classification économique », précisent celles des ministères.

«Dans ce contexte – poursuivent-ils – les établissements qui n’intègrent pas expressément cette interprétation», c’est-à-dire ceux qui ne correspondent pas au «référentiel de formation ANQEP» sont exclus.

«Dans le cas de la danse, la formation qui correspond au référentiel de formation» de l’Agence nationale de qualification pour l’enseignement professionnel «peut fonctionner», «mais pas les cours de danse à des fins ludiques», conclut le ministère de la Culture et de l’Éducation.

Plataforma Dança – National Dance Association, dans un communiqué envoyé à l’agence Lusa, a déclaré que des autorités ordonnaient la fermeture de certains établissements d’enseignement tandis que d’autres leur permettaient de rester ouverts.

« C’est inacceptable dans un état de droit où la démocratie n’est pas suspendue », font-ils référence, ajoutant que « le gouvernement ne peut pas assumer des interprétations différentes avant un même décret générant des inégalités ».

L’association a déjà demandé au Gouvernement des éclaircissements sur cette question, ayant également adressé une lettre au Président de la République, au Président de l’Assemblée de la République, aux députés, au Procureur général et au Médiateur, soulignant «plusieurs lacunes et restrictions», dans le décret actuel sur l’état d’urgence.

Dans la lettre à laquelle Lusa avait accès, la Dance Platform prétend avoir des avis juridiques qui stipulent que les écoles de danse et l’enseignement d’activités culturelles sont autorisés à rester ouverts. «Il n’est pas permis que la catégorisation» des écoles de danse «varie car c’est plus opportun pour le gouvernement».

Dans la lettre, la Plateforme demande l’inspection du décret-loi établissant l’état d’urgence, afin de vérifier qu’il est conforme à l’autorisation législative, et demande au gouvernement de clarifier «entièrement par écrit la raison de l’exclusion de l’enseignement des activités culturelles». .

CP // MAG

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