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Covid-19: la Confédération du commerce défend un nouveau soutien aux entreprises du secteur

"Nous avons dit au président de la République que nous ne commentons pas les questions de santé publique, mais une décision du président dans ce domaine aura des conséquences néfastes pour les entreprises, qui ont besoin de mesures pour les aider à minimiser cet impact", a déclaré à l'agence Lusa João Vieira Lopes , après une rencontre avec le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa.

Lors de la réunion, Vieira Lopes a demandé un nouveau régime simplifié de mise à pied pour les secteurs qui seront indirectement touchés par un nouvel état d'urgence, à savoir celui du commerce et des services.

Le président du PCC a également défendu la nécessité de mesures fiscales ou de soutien au Trésor qui fonctionnent sur une base non remboursable, indépendamment des moratoires existants.

Prédisant que les établissements commerciaux et de services seront particulièrement touchés par de nouvelles mesures restrictives pour lutter contre la pandémie de covid-19, Vieira Lopes a réclamé la remise des loyers liés aux périodes de fermeture et une réduction de celles-ci tant que la situation actuelle perdure.

Pour alléger le sacrifice des propriétaires, le PCC soutient que le gouvernement devrait les exempter ou réduire les frais de libération, qui sont de 28%.

Le président de la République écoute les partenaires sociaux, après avoir entendu les partis politiques, parler de la déclaration d'un nouvel état d'urgence pour faire face à l'évolution de la pandémie.

Le Premier ministre a proposé lundi au Président de la République de décréter un état d'urgence – qu'il entend voir renouvelé pour une période prolongée – "à caractère préventif" pour "lever les doutes" sur l'action du Gouvernement en faveur de la protection des citoyens en relation avec la pandémie de covid-19 dans quatre zones.

Les quatre dimensions dans lesquelles l'exécutif souhaite un cadre juridique plus solide sont les restrictions de circulation à certains moments de la journée ou en semaine, voire entre les communes; la possibilité de solliciter des ressources auprès des secteurs privé et social de la santé; l'ouverture à réquisitionner des travailleurs (que ce soit dans le secteur public ou privé), en modifiant éventuellement leur contenu fonctionnel, pour les assister dans des missions jugées urgentes dans la lutte contre la pandémie; et la légalité de la collecte de la température, que ce soit dans l'accès au lieu de travail ou dans l'accès à tout autre espace public.

L'état d'urgence était en vigueur au Portugal entre le 19 mars et le 2 mai.

Selon la Constitution de la République, la déclaration de l'état d'urgence peut déterminer la suspension de certains des droits, libertés et garanties, pour une période maximale de 15 jours, sans préjudice d'éventuels renouvellements dans le même délai.

Le Portugal compte au moins 2 694 décès associés à la covid-19 sur 156 940 cas confirmés d'infection, selon le dernier bulletin de la direction générale de la santé (DGS).

RRA // JLS

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