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Cour des comptes contre les subventions de la ville de Lisbonne à l’Association du tourisme

Dans une note publiée aujourd’hui, le TdC a estimé que l’accord entre les deux entités, qui permet l’octroi de subventions de la chambre à ATL, manque « d’autorisation légale » car il ne tient pas compte du fait que l’Association du tourisme de Lisbonne — Visiteurs et Convention Bureau, bien qu’étant une filiale de la commune, a formellement le statut d’entité de droit privé.

Dans la note, le TdC prévient que le maintien de l’accord et l’attribution de subventions à l’exploration à l’Association du tourisme de Lisbonne « sont susceptibles de constituer la pratique d’une éventuelle responsabilité financière sanctionnant ».

« Bien que positive, la commune de Lisbonne ne peut, dans le cadre de son autonomie contractuelle, accorder des subventions à une association de droit privé à laquelle elle participe en dehors du régime juridique applicable », le Régime Juridique de l’Activité Commerciale Locale et des Participations Locales (RJAEL ), a souligné le TdC, dans une note.

La décision se fonde sur un audit de l’éventuelle responsabilité financière de CML pour les versements, entre 2014 et 2018, de subventions à l’Association du tourisme de Lisbonne, une entité de droit privé, mais qui est également une filiale de la municipalité, sur la base d’un protocole du 24 avril. , 2008 pour réglementer la coopération entre les deux entités, qui a été modifiée le 25 juin 2012.

Selon le tribunal, entre 2014 et 2018, les sommes versées par la commune à ATL s’élevaient à 16 145 571,77 euros, dont 5 069 182,08 euros « par virements financiers (avec trésorerie) et 11 076 389,69 euros par rapprochement de comptes (sans dans les demandes d’autorisation de paiement ».

Cependant, « le protocole signé le 25 juin 2012 manque d’autorisation légale pour son maintien, puisqu’il ne respecte aucun régime juridique particulier en violation du principe de légalité », a estimé le TdC, ajoutant que le soutien annuel apporté par CML à ATL, « en contrepartie des obligations assumées par cette dernière, elle constitue l’attribution de subventions de fonctionnement à une entité affiliée, puisqu’elle constitue un engagement de financement annuel du budget de l’association pour l’exercice d’une attribution de la commune ».

En ce sens, le TdC recommande à la commune de redéfinir les termes des relations financières entre la CML et l’ATL, « en tenant compte du cadre juridique en vigueur », en mettant en place des mécanismes de contrôle et de transparence, notamment par l’Assemblée communale.

Il recommande également à la municipalité de respecter les exigences énoncées dans le RJAEL en ce qui concerne l’octroi de subventions d’exploitation aux entités participantes par la municipalité, et qu’elle respecte les principes de concurrence, d’égalité et de transparence dans l’exécution des contrats de concession pour l’exploitation de biens immobiliers du domaine public et la concession de travaux publics de biens immobiliers du domaine privé.

Le TdC a également considéré que dans les protocoles de concession d’exploration du domaine public par la municipalité à ATL concernant l’aile Nascente de Terreiro do Paço (2012), la zone riveraine (2012) et l’Arco da Rua Augusta (2013)  » n’ont pas été respectés les principes de transparence, d’égalité et de concurrence, car ils n’ont pas été précédés d’une procédure précontractuelle, situation qui serait susceptible de constituer une responsabilité financière sanctionnant ».

« Cependant, la procédure pour toute responsabilité de sanction pécuniaire est éteinte [nestes casos] sur ordonnance », a-t-il souligné.

Également dans les cas du camping municipal de Lisbonne, y compris Casal de Paulos (2012) et Carlos Lopes Pavilion (2015), deux propriétés du domaine privé de la municipalité, ces principes n’ont pas été respectés, souligne-t-on.

RCS // ROC

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