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Costa souligne l’accord dans l’UE pour rediriger les fonds vers la promotion de la compétitivité

Le Premier ministre, António Costa, s’est félicité aujourd’hui de l’accord conclu au Conseil européen afin que les fonds communautaires existants puissent être utilisés pour promouvoir la compétitivité, alors qu’aucun progrès n’est réalisé vers un fonds souverain.

Ce matin, à l’issue d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement à Bruxelles, marqué par la participation du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et qui a duré environ 16 heures, António Costa a souligné qu’outre l’Ukraine, la autre sujet Dominant la longue rencontre, une discussion sur « la compétitivité de l’économie et des entreprises européennes, compte tenu de la hausse très importante des prix, notamment de l’énergie, ainsi que les mesures adoptées par les États-Unis pour répondre à la crise inflationniste ».

Le Premier ministre a expliqué qu' »il y avait deux axes de travail qui ont été définis par le Conseil »: la rationalisation des aides d’Etat et la flexibilité des fonds de l’UE, considérant le Portugal que cette seconde est une bonne solution tant qu’un nouveau fonds souverain n’est pas établi.

Rappelant que la Commission européenne est mandatée pour présenter une proposition de fonds souverain au milieu de l’année, Costa a souligné que ce qui a été approuvé maintenant était une idée que le Portugal avait déjà défendue, en ce sens que, « tout en discutant et non discuter de la création d’un nouveau fonds, qui, comme nous le savons, est un sujet rarement apaisé dans la salle », les États membres peuvent utiliser les moyens financiers existants.

En ce sens, les 27 ont convenu qu' »un fonds qui existe, qui est le « REPowerEU » », le plan adopté par l’UE pour réduire rapidement la dépendance aux énergies fossiles russes, ainsi que « des ressources qui existent déjà, dès le départ, les montants non utilisés des prêts des plans de relance et de résilience » (PRR), en plus de la flexibilité dans « l’accès à d’autres types de fonds, à savoir les fonds structurels ».

Selon le Premier ministre, c’est positif, car il ne faut pas « attendre que le fonds souverain existe pour faire ce qu’il faut faire, mais aussi sans retirer un fonds qui est nécessaire de la table », et a rappelé, par d’ailleurs, que la présidente de la Commission elle-même a récemment admis qu’« il n’y a pas de politique industrielle commune qui ne soit financée par des fonds communs ».

« Mais, comme nous le savons, c’est toujours un voyage qui prend du temps et, par conséquent, nous devons avoir des mesures qui, cependant, remplissent le temps », a-t-il déclaré.

Quant à l’autre axe de travail, celui de la rationalisation des aides d’Etat, le chef du gouvernement a indiqué qu' »il y a deux mesures prévues dans la communication de la Commission, qui ont été en fait proposées par le Portugal, qui sont importantes » afin de garantir que ces l’aide tient compte de la capacité budgétaire différente de chaque État membre.

Le plus important, a-t-il défendu, « est la garantie qu’une entreprise qui reçoit un soutien d’un État membre doit garantir qu’elle maintient la capacité de production qu’elle a installée dans tous les autres États membres de l’Union ». ‘

Autre garantie importante, poursuit Costa, « c’est que les aides d’Etat peuvent être augmentées si elles résultent d’un consortium d’Etats, notamment d’Etats avec des régions de cohésion, en vue de pouvoir faire ensemble ce que des Etats à plus grande capacité budgétaire peuvent faire seuls » .

La discussion d’aujourd’hui était basée sur le « plan industriel du pacte écologique européen », la nouvelle stratégie industrielle proposée par Bruxelles pour améliorer la compétitivité de l’UE sur la scène mondiale et soutenir la transition vers la neutralité climatique, et comprise comme la réponse du bloc communautaire à les plans de subventions des grandes puissances économiques, à savoir l’US Inflation Act (IRA).

ACC/AFE (IG) // VQ

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