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Costa évoque Guterres et dit que le nouveau pacte social va nous permettre de faire plus et mieux

António Costa a assumé ces positions dans son discours de clôture de la cérémonie de signature du deuxième pacte de coopération en matière de solidarité sociale – un document qui aura un horizon de dix ans et dont la première version, qui a maintenant expiré, était en vigueur depuis décembre. 1996.

Lors de la cérémonie, qui s’est déroulée au Palácio Foz, à Lisbonne, outre les membres de l’exécutif actuel et les chefs des principales entités du secteur social, le ministre et secrétaire d’État à la Solidarité du premier gouvernement d’António Guterres, étaient également présents respectivement Ferro Rodrigues (actuel Président de l’Assemblée de la République) et José António Vieira da Silva.

Dans son discours, António Costa a commencé par saluer Ferro Rodrigues et Vieira da Silva et a ajouté qu’António Guterres, actuel secrétaire général des Nations Unies, a adressé « une accolade fraternelle » à toutes les personnes présentes à la session, disant qu’il se souvient avec  » émotion particulière le moment » où votre gouvernement a signé le premier pacte en 1996.

« Nous sommes ici pour renouveler les vœux que nous avons célébrés il y a 25 ans et pour dire que nous voulons continuer ensemble pendant encore dix ans le chemin amorcé en 1996. au niveau du réseau des garderies d’accueil pour enfants, ou avec l’objectif d’assurer un vieillissement actif et en bonne santé », a-t-il déclaré.

Concernant le nouveau pacte, l’actuel Premier ministre a mis en avant l’aspect de proximité et de décentralisation, défendant la thèse que ce type d’action sera mieux exercé « plus elle est proche du peuple et mieux elle est accompagnée ».

« Pour cette raison, ce pacte est signé par l’État central, mais aussi par les autorités locales », a-t-il ajouté, en faisant allusion à la présence de la présidente de l’Association nationale des municipalités portugaises (ANMP), Luísa Salgueiro.

« Cet engagement réaffirme notre partenariat stratégique entre l’État, les collectivités territoriales et les institutions du secteur solidaire et social, mais il démontre aussi notre volonté d’en faire plus et dans plus de domaines que nous ne le faisions auparavant », a-t-il ajouté ci-dessous.

Outre les questions liées à l’accompagnement des enfants ou des personnes âgées, le chef de l’exécutif a plaidé pour que le nouveau pacte permettra une meilleure réponse « aux citoyens qui recherchent une opportunité d’emploi au Portugal », ou aux citoyens qui sont « accueillis dans assurer leur protection internationale en tant que réfugiés ».

De meilleures réponses également, selon António Costa, « pour les victimes de diverses circonstances sociales, à savoir la violence domestique ».

Dans son discours, António Costa a également souligné que le nouveau pacte se caractérise par la « prévisibilité » en termes d’effort pour partager la charge du travail effectué en commun.

« Progressivement, annuellement, nous convergerons vers un partage équitable des charges entre l’État et les institutions, en vue d’atteindre 50 % pour chacune des parties. C’est un voyage que nous avons commencé, que nous continuerons et qui nous mènera sûrement vers un bon port », a-t-il ajouté.

Auparavant, par visioconférence, la ministre du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale, Ana Mendes Godinho, avait donné quelques précisions sur le pacte, soulignant les objectifs qu’il contenait par rapport à de nouveaux domaines, à savoir l’accès à des logements abordables ou à des logements d’urgence.

Ana Mendes Godinho a également souligné l’importance d’un avenant à l’engagement signé lors de la session d’aujourd’hui, dans lequel l’État apporte une aide de 3,3 millions d’euros par mois pour aider les associations caritatives à supporter les coûts résultant de l’augmentation du salaire minimum national en 2022.

Lors de la cérémonie, outre António Costa, le gouvernement était représenté par la ministre de la Santé, Marta Temido, de l’Éducation, Tiago Brandão Rodrigues, et de l’Administration publique, Alexandra Leitão.

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