Dans une série de questions adressées au ministère d’État et des Finances, auxquelles Lusa a eu accès, les députés de BE élus par le cercle de Braga, José Maria Cardoso et Alexandra Vieira, expliquent que le travail en question, promu par la société IMEG Lda . «Le projet d’architecture du projet a été approuvé, mais [a empresa] il n’aura jamais présenté les projets de spécialité ».
Selon le Bloc, les travaux dans cette municipalité dans le district de Braga «ne sont pas conformes au projet architectural approuvé, construisent une superficie plus grande que autorisée et avec un nombre d’étages supérieur à celui prévu par la loi», et sont «également mal implantés, si partiellement dans l’espace public, à quelques centimètres de la route et sur la promenade piétonne projetée ».
Le Bloc souhaite savoir si le gouvernement est au courant de cette situation et si «l’Inspection générale des finances va contrôler toutes les démarches procédurales de la mairie de Terras de Bouro concernant l’opération urbaine décrite ici».
Les députés veulent également savoir si, « confirmant le non-respect des prescriptions légales en vigueur, quelles mesures et actions le gouvernement prendra-t-il pour restaurer la légalité urbaine du lieu ».
Dans le texte, les députés du blocus mentionnent que «la mairie de Terras de Bouro a déclaré le permis de construire nul et non avenu, mais les travaux de construction se sont poursuivis sans que la Chambre n’agisse activement pour restaurer la légalité urbaine violée».
«La démolition du bâtiment n’a jamais été ordonnée et il n’a pas été nécessaire de remplacer le terrain dans les conditions préalables au début de l’opération», soulignent-ils.
En décembre 2019, ils déclarent que IMEG Lda. « A reconnu les illégalités de son exploitation urbaine et soumis une demande de changement de licence pendant l’exécution des travaux » avec « l’intention de corriger l’implantation du bâtiment en réduisant les superficies de tous les étages » .
Cette demande du promoteur «aura reçu l’accord de la mairie», mais, souligne le BE, «même avec les changements suggérés par le promoteur, les travaux resteraient illégaux car il y a plus d’étages que requis légalement, il y a aucun projet spécialisé approuvé et autres non-conformités aux normes techniques en vigueur au moment de la construction ne se poursuivent ».
Pour cette raison, «le Bloc de Gauche estime que, d’une part, le Gouvernement doit clarifier si, dans cette situation, toutes les règles prévues dans les instruments d’aménagement du territoire sont respectées, et, d’autre part, il considère que l’Inspection Générale des Finances doit contrôler toutes les démarches procédurales prises par la Mairie de Terras de Bouro ».
Lusa a essayé de contacter le maire de Terras de Bouro, Manuel Tibo, mais jusqu’à présent cela n’a pas été possible.
JCR // JAP
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