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Aujourd’hui la date limite pour les espaces publics fermés pour s’adapter à la loi sur le tabac prend fin

La nouvelle loi sur le tabac a été publiée le 26 août 2015, renforçant la précédente par des règles de protection des citoyens contre l’exposition involontaire à la fumée de tabac et transposant la directive européenne du 3 avril 2014.

Les nouveaux changements sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016, mais l’interdiction totale de fumer dans les espaces publics fermés ne prendra effet que le 1er janvier 2021.

Les lieux qui, au moment de la publication de la nouvelle loi, disposaient de zones fumeurs, ont connu une période d’adaptation plus longue, justifiée par les investissements que de nombreux bars et restaurants ont réalisés dans les systèmes d’extraction et de ventilation, lors de la première loi sans fumée.

«Une période transitoire a été instituée pour l’entrée en vigueur de l’interdiction totale de fumer dans les établissements qui, à la date de publication de la loi, disposent d’espaces fumeurs ou sont destinés exclusivement aux fumeurs. […] Ces établissements peuvent maintenir une autorisation de fumer totale ou partielle, à condition de répondre aux exigences de ventilation précédemment requises, valable jusqu’au 31 décembre 2020 », lit-on sur le site de l’Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE).

Le nouveau diplôme a étendu l’interdiction de fumer à d’autres espaces publics fermés qui n’étaient pas inclus dans la loi précédente, tels que les casinos, les bingos, les salles de jeux et autres types de lieux destinés à des spectacles non artistiques.

Cependant, la nouvelle loi maintient certaines exceptions pour certains espaces publics, permettant la création de chambres exclusivement pour les fumeurs, à condition que certaines exigences soient remplies, comme une signalisation adéquate, avec l’affichage de panneaux dans des endroits visibles.

Il est également exigé que ces locaux aient, à l’entrée, une indication visible de la capacité maximale autorisée, soient physiquement séparés du reste des installations ou, s’ils sont situés à l’intérieur des bâtiments, soient entièrement compartimentés.

Les fumoirs doivent également disposer d’un système de ventilation vers l’extérieur avec extraction d’air permettant le maintien d’une dépression d’au moins cinq Pascals (Pa).

En ce qui concerne le régime de sanctions, l’inspecteur général de l’ASAE et le directeur général de la direction générale de la consommation, selon le cas, sont responsables de l’application des amendes et sanctions accessoires respectives, qui en informent la direction générale de la santé.

MPE // MSF

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