L’IGF a conclu que l’accord signé pour le départ d’Alexandra Reis de la TAP est nul, a déclaré aujourd’hui le gouvernement, qui demandera le remboursement des valeurs.
« Je ne peux donc pas être d’accord avec le rapport de l’IGF, c’est-à-dire avec un avis, et qui n’est rien de plus que ça, qui réécrit ce qui s’est passé pour donner ce qui est sans doute la réponse la plus facile », mais « cependant, faux », dit Alexandra Reis, dans une déclaration envoyée aux salles de rédaction.
Mais, « pour qu’il n’y ait aucun doute, et comme je l’ai dit dès le début, je ne veux pas avoir un euro sur lequel tombe le moindre soupçon », a affirmé le dirigeant.
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« J’ai accepté de quitter une entreprise, à laquelle je me suis donné avec tout mon engagement et mon dévouement pour défendre ses intérêts, dans l’un des moments les plus difficiles de son existence, en toute bonne foi, et, bien que je ne sois pas d’accord avec l’avis du IGF et rien ne m’oblige à le faire, je réaffirme ce que j’ai toujours dit que je ferais : de ma propre volonté, je rendrai ce que l’IGF indique, regrettant les attaques de caractère dont j’ai été la cible ces derniers mois et avec mes yeux tournés vers l’avenir », a souligné Alexandra Reis.
Concernant le rapport sur l’évaluation du processus de cessation de ses fonctions d’administrateur dans le groupe, Alexandra Reis a précisé que celui-ci a eu lieu à l’initiative de la TAP elle-même.
« Pour être clair dès le départ : l’accord résulte d’une initiative et d’une proposition de la TAP, que j’ai acceptée de bonne foi. Et j’étais d’accord dans le but ultime d’éviter les problèmes institutionnels au sein du comité exécutif de la TAP et parce que j’avais la ferme conviction que ce serait licite, ainsi que tous mes actes ultérieurs », a-t-il expliqué.
Maintenant, « si l’accord est invalide, alors nous avons un licenciement pour simple commodité – puisque la décision unilatérale de mon départ de l’entreprise a été prise par le PDG [presidente executiva] –, qui me donne légalement droit à une indemnisation », a-t-il précisé.
Cependant, l’IGF « construit un dossier juridique en affirmant que ‘[Alexandra Reis] ne respecte pas le délai de 12 mois d’exercice des fonctions dans le mandat respectif », pour percevoir cette indemnité, comme si (i) je n’étais plus administrateur depuis octobre 2020, (ii) comme si mon mandat, si les mandats étaient une question de mandats, n’a pas fait rapport au 1er janvier 2021, et (iii), comme si c’était l’exigence exprimée dans le Statut du gestionnaire public, ce qui n’est pas le cas », a-t-il soutenu.
C’est « parce que le Statut impose strictement ’12 mois consécutifs d’exercice de fonctions’, et j’ai occupé le poste d’administrateur, en tant que gestionnaire public, pendant 17 mois (d’octobre 2020 à février 2022) », a conclu Alexandra Reis.
L’ancienne administratrice devra restituer au total 450.110,26 euros de l’indemnité qui lui a été versée par la TAP, selon le rapport d’audit de l’IGF.
En attendant, la TAP a déjà donné instruction à ses avocats de restituer les indemnités versées à l’ancien administrateur et affirme que ses administrateurs ont agi « de bonne foi » dans la démarche, selon le contradictoire du transporteur à l’audit.
ALU/(PE/ALYN/LT) // CSJ