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Les protocoles de restructuration du SEF forment 308 membres du personnel du GNR et du PSP — MAI

Le GNR, le PSP, le SEF et le PJ ont signé le 20 décembre 2022, au MAI, à Lisbonne, quatre protocoles qui ont établi le modèle de coopération entre les forces et services de sécurité dans le cadre de la restructuration du système portugais de contrôle des frontières.

« Ces protocoles visaient à préparer le transfert de compétences du SEF aux autres forces et services de sécurité, dans le cadre de la restructuration du dispositif national de contrôle aux frontières, définissant les actions à développer ensemble », indique le bureau MAI dans un communiqué. .

Outre la formation de 308 agents de la GNR et de la PSP au contrôle des frontières, le ministère souligne l’engagement journalier moyen de 37 gardes aux postes frontières maritimes et de 29 policiers aux postes frontières aériens.

« L’une des conclusions de l’évaluation positive faite par les responsables politiques et policiers est que l’adaptation en cours du personnel de la GNR et de la PSP, avec l’internalisation des routines et des procédures d’activité quotidienne aux différents postes frontaliers, contribuera à l’augmentation progressive de la capacité opérationnelle du pays dans le contrôle des frontières nationales », indique-t-il.

Le MAI mentionne également que, depuis le 17 janvier, 146 éléments de la GNR ont renforcé les quarts de travail aux postes frontaliers maritimes nationaux.

« Aux Açores, la première équipe GNR – avec 9 personnes – a rejoint les équipes SEF à partir de la 23e frontière maritime », souligne-t-il.

Il est également mentionné que les équipes SEF et GNR ont déjà contrôlé 2 837 navires, 247 108 passagers et 127 812 membres d’équipage.

L’AMI indique également que, dans le cadre du protocole de coopération, la dernière formation en matière de contrôle des frontières maritimes a débuté mercredi, avec 80 stagiaires, et se terminera le 3 mai.

« A l’issue des actions de formation prévues, il y aura 234 personnels de la GNR qualifiés avec le stage de contrôle aux frontières », observe-t-il.

Concernant la PSP, l’engagement quotidien de 20 policiers pour contrôler les frontières aériennes dans les principaux aéroports nationaux est souligné, ce qui a permis « de contrôler un total de 11 700 vols (arrivées et départs) et 1 739 921 passagers — soit 262 000 de plus qu’enregistrés sur la même période ». l’année dernière 2019 (pré-pandémie) », entre le 1er janvier et le 15 février.

De son côté, la tutelle rappelle qu’en termes de formation, le troisième cours de contrôle des frontières pour le PSP est suivi par 43 policiers et se termine ce week-end, ajoutant que jusqu’en avril, il y aura deux autres cours, à la fin desquels il y aura soit 306 agents formés.

L’AMI rappelle que la collaboration entre les PSP a également contribué « à garantir une plus grande efficacité et efficience dans les procédures de contrôle lors du franchissement des frontières aériennes ».

« Cela a entraîné, entre autres aspects, un temps d’attente moyen maximum de 42 minutes par les passagers dans la zone de contrôle frontalier des aéroports entre 05h00 et 07h15 – une période qui coïncide avec le pic d’arrivée des passagers », il souligne.

En ce qui concerne la PJ, le protocole de coopération a permis de préparer l’intégration des personnels du SEF Carrière d’Investigation et d’Inspection (CIF) dans cette force judiciaire, « ainsi que de définir un plan de travail dans les domaines opérationnel, de prévention, de détection et de la criminalité, dans la coordination de l’activité opérationnelle, l’échange d’informations et la formation ».

Trois équipes mixtes composées d’inspecteurs de la SEF et de la PJ ont déjà permis l’exécution d’ordonnances judiciaires dans les zones de Lisbonne et de Porto, et deux emplois ont également été créés pour les points focaux respectifs : l’un à l’Unité de lutte contre le terrorisme (UNCT) de la PJ et un autre à la Direction Centrale d’Investigation (DCINV) de la SEF.

Des actions de formation sont également en cours pour doter les éléments de l’UNCT et de la DCINV de compétences et d’outils permettant le développement de méthodologies d’action et de bonnes pratiques dans l’utilisation des systèmes d’enregistrement des données.

Enfin, le MAI rappelle que, le 9 février, le Système de sécurité intérieure (SSI) et le SEF ont également signé un protocole de coopération.

En collaboration avec le ministre de l’Administration intérieure, José Luís Carneiro, le protocole vise à établir un point de contact unique pour les frontières, une unité de coopération dans le domaine de la police intérieure et extérieure, la gestion des bases de données et des systèmes d’information à caractère policier et la mise en œuvre du système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS) et du point de contact national pour Frontex.

Le 20 décembre 2022, José Luís Carneiro a annoncé que la restructuration du SEF aurait lieu au cours du premier trimestre 2023, rejetant, à l’époque, qu’il s’agissait de l’extinction d’un service de sécurité.

« Nous parlons de restructuration, même d’un point de vue juridique, nous devrions parler de restructuration du SEF, car les compétences et les personnes qui ont ces compétences continueront à travailler dans le système de sécurité intérieure. Ce qui est attendu, c’est qu’au premier trimestre 2023, nous aurons les conditions pour que cette transition ait lieu », a déclaré José Luís Carneiro aux journalistes.

JML (CMP) //

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