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Ratio ramené à 57.000 euros d’amende appliquée au CTT pour non-respect des prestations

L’arrêt de la Section de la propriété intellectuelle et de la concurrence, de la régulation et du contrôle (PICRS) du TRL, en date du 8 et consulté ce jour par Lusa, a fait droit au pourvoi formé par CTT contre l’arrêt rendu par le Tribunal de la concurrence, de la régulation et du contrôle (TCRS), à Santarém.

Dans cette décision, la société avait été acquittée de quatre des 41 infractions administratives pour lesquelles elle avait été condamnée par l’Autoridade Nacional de Comunicações (ANACOM), en juin 2022, l’amende étant réduite de 154 000 euros à 100 000 euros, la TCRS comprenant que CTT a commis 37 infractions administratives pour négligence grave.

De l’ensemble des questions soulevées auprès du TRL, CTT a vu l’appel interjeté comme partiellement accueilli, l’entreprise ayant été acquittée des infractions liées au manque d’informations qu’elle était tenue de fournir trimestriellement à l’ANACOM sur son activité, concluant les juges de le PICRS que, bien qu’il y ait eu une « exécution défectueuse » de cette obligation, il n’y a pas eu de manquement.

À la suite de la procédure d’infraction administrative engagée en 2014 par l’ANACOM, CTT avait déjà été condamnée, en février 2017, par le ministère de l’Aménagement et des Infrastructures, à payer 151 000 euros pour non-respect du contrat de service universel postal (10 amendes contractuelles ).

L’une des questions soulevées dans le recours de l’entreprise devant le TRL était justement qu’elle ne pouvait pas être condamnée deux fois pour les mêmes faits, la Cour d’Appel comprenant qu’il n’y avait pas de double procès, puisque l’amende imposée par le Gouvernement visait à compenser les pertes résultant du comportement de CTT , tandis que l’amende infligée par ANACOM remplit une fonction de prévention et de répression.

Le rapport a également confirmé la compréhension du TCRS concernant la prétendue prescription des infractions, considérant également que celle-ci est fixée au 14 mars de cette année et non qu’elle s’est produite le 17 novembre 2021, comme l’affirme la société.

Sont en cause dans l’affaire, entre autres, des questions telles que l’obligation de la CTT de garantir l’existence d’au moins un établissement postal dans les communes de 10 000 à 20 000 habitants ou qu’il existe un établissement avec l’offre totale de services concédés à un distance maximale de 30 kilomètres pour l’ensemble de la population de la commune.

MLL // MSF

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