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que disent les politiciens portugais ? – Le journal économique

Les talibans ont occupé l’Afghanistan et ont obligé les pays européens et les États-Unis à envoyer des troupes dans le pays dans le but de rapatrier les citoyens en danger. Au Portugal, cette crise en Afghanistan n’est pas non plus passée inaperçue, suscitant des réactions du gouvernement portugais, mais aussi des partis représentés au Parlement.

Quelle est la réaction du Le gouvernement et Bethléem ?

Après que les talibans ont envahi Kaboul, au Portugal, dimanche, le ministre de la Défense João Gomes Cravinho a assuré à RTP qu’il suivait la situation avec « une grande inquiétude ».

« Notre objectif immédiat est de soutenir, de créer les conditions pour que les responsables qui ont travaillé avec l’OTAN, l’UE, les Nations Unies puissent quitter le pays en toute sécurité et, à cet égard, le Portugal participera évidemment à un effort collectif qui se déroule actuellement. match nul », a admis João Gomes Cravinho.

Le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a reconnu au journal « Público » que « malheureusement, le sujet de l’Afghanistan a fait l’objet de plusieurs références dans les réunions du Conseil supérieur de la défense nationale ». « Je dis malheureusement parce que l’effet des décisions qui pourraient être prises par d’autres que le Portugal a toujours été redouté ».

A son tour, le ministre des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, a déclaré à l’agence « Lusa » que « l’Afghanistan ne peut pas redevenir un sanctuaire pour les mouvements terroristes ». « Cela doit être clair pour tout le monde, clair pour la communauté internationale, pour l’OTAN, pour l’Union européenne et nous espérons que ce sera aussi clair pour les nouvelles autorités afghanes lorsqu’elles seront constituées », a-t-il ajouté.

Comment était positionné le PSD ?

Du côté des sociaux-démocrates, le PSD a défendu sur le site Internet du parti, avant l’invasion de Kaboul, que l’Afghanistan se trouvait « à un moment critique, compte tenu de la confluence de la situation intérieure fragile, de la détérioration de la situation sécuritaire, de l’impasse dans les pourparlers de paix intra-afghane et la décision de retirer les troupes américaines et de l’OTAN ».

Selon le PSD, l’instabilité entraînera « de nouvelles incertitudes, plus d’instabilité, un risque d’intensification des conflits internes et un vide qui, au pire, sera comblé par les talibans, qui entendent mettre en place l’Émirat islamique d’Afghanistan », ce qui L’arrêt du parti dirigé par Rui Rio est « très préoccupant pour le pays et pour la pérennité des acquis socio-politiques et des progrès des 20 dernières années ».

Quel est l’avis du Bloc de gauche sur la situation ?

Les bloquistes ont déclaré lundi que la situation dans l’Afghanistan occupé par les talibans « montre une énorme irresponsabilité » de l’occupation de l’OTAN.

Dans un communiqué, le Bloc de gauche souligne que le retour des talibans « démontre l’énorme irresponsabilité qu’ont été l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan par l’OTAN au cours des 20 dernières années ». « Ceux qui ont soutenu cette invasion à l’époque doivent maintenant faire le point », a déclaré le parti dirigé par Catarina Martins.

Que dit le CDS-PP ?

Chega n’est pas le seul parti à critiquer le dirigeant américain actuel pour ce qui s’est passé en Afghanistan. Les centristes considèrent que « la prise de contrôle par les talibans en Afghanistan représente l’échec de l’administration Biden dans son option d’abandonner les institutions et le peuple afghan à la merci de la menace talibane ».

« Elle constitue également une menace très dangereuse pour les droits humains, qui expose les femmes et les enfants à la violence, notamment, et qui démontrera au monde la barbarie du terrorisme et du radicalisme islamique », souligne le CDS-PP.

Le CDS-PP déclare qu’« il y a encore des citoyens portugais qui sont à Kaboul pour se retirer, le gouvernement a la responsabilité d’agir en temps opportun pour protéger leur vie ». Le parti comprend également que « le Portugal doit collaborer à l’effort international pour soutenir les réfugiés d’Afghanistan ».

Et le PAN ?

La porte-parole du PAN, Inês de Sousa Real, a déclaré que le parti « suivait avec une grande inquiétude ce qui se passait en Afghanistan ».

Le PAN « répudie toute position prise par la violence, comme c’est le cas avec l’invasion talibane de la capitale afghane, Kaboul, contraire aux principes démocratiques sains et souhaitables, d’une manière qui respecte clairement les droits de l’homme ».

Pour Inês de Sousa Real « on ne comprend pas comment le retrait des troupes internationales s’est effectué, sans, apparemment, que l’avenir du peuple et d’un pays ait été assuré, que ce soit des milliers d’employés, de journalistes qui ont ainsi a jusqu’ici collaboré avec les entités internationales qui ont été sur le terrain, que ce soit avec l’avenir des femmes et des enfants qui sont systématiquement soumis à des actes de violence extrêmes, remettant en cause en quelques semaines les acquis qui avaient été réalisés au cours des deux dernières décennies ».

« À notre avis, la prise de contrôle des talibans en Afghanistan ne peut pas être normalisée avec un « voyons comment le dialogue peut être atteint ». Il y a une crise humanitaire qui continue d’avoir besoin de réponses de la communauté internationale », a salué Inês de Sousa Real.

Et quelle est la réaction de Chega ?

Le parti dont le président est André Ventura a reproché, lundi, aux Etats-Unis d’Amérique, selon « Lusa » d’avoir laissé l’Afghanistan « à son sort ». Chega demande « une politique ferme de contrôle des migrations » dans l’Union européenne, pour éviter « une vague d’immigration indésirable ».

« L’Union européenne doit désormais, tout en protégeant ceux qui fuient la guerre et les persécutions, disposer de critères migratoires très fermes et sécurisés, pour éviter une vague d’immigration indésirable sur le territoire européen, notamment d’intégristes et d’anciens combattants islamiques », souligne-t-il.

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