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Ministère de la Culture sans notification de la mesure de précaution des structures blessées (W/AUDIO)

S’exprimant en marge de la présentation du projet « Fertile Futures », qui représentera le Portugal à la Biennale d’architecture de Venise, organisée par Andreia Garcia, le responsable a noté le « droit » des 13 structures artistiques livrées mercredi au Tribunal administratif de Lisbonne une injonction visant à suspendre partiellement les effets des résultats du Programme d’appui soutenu 2023/2026 de la Direction générale des arts (DGArtes).

« Ce qui est en jeu, c’est un droit qui aide les entités [Grupo de Estruturas Lesadas pelo Ministério da Cultura], entités qui ont déposé leur candidature et ont été admises au concours. Il y avait 362 [admitidas] et, naturellement, ceux qui n’ont pas été proposés sont mécontents », a répondu le ministre, qui a ensuite eu recours aux chiffres pour décrire le scénario de soutien de ce gouvernement.

Selon Pedro Adão e Silva « cette compétition a une comparaison très significative avec la précédente, c’est que l’allocation fait plus que doubler. Il était de 70 millions d’euros et tourne autour de 148 millions d’euros. Nous avons plus de structures soutenues que lors du cycle précédent, il y en avait 186 et maintenant il y en a 212 et chacune d’elles, en moyenne, reçoit le double de ce qu’elle recevait, en moyenne, par an. Chaque entité reçoit environ 200 milliers d’euros ».

« Il y a des entités qui aimeraient avoir accès à un accompagnement et qui n’ont pas été proposées pour un accompagnement. C’est la nature des concours et ce que l’on peut constater est un effort financier très important du ministère de la Culture dans le cadre de ces concours », a-t-il insisté, avant de nier l’accusation de « partialité » venant des 13 entités et que « une très grande partie  » d’entre eux,  » dans le cycle précédent, il n’était pas proposé de prise en charge « .

En réponse à Lusa, il a déclaré que le ministère « n’a pas encore été informé » de la mesure de précaution.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était disponible pour recevoir les entités qui se sont portées devant le tribunal, comme elles l’ont exprimé aujourd’hui lors d’une conférence de presse, Pedro Adão e Silva a souligné qu’il était « particulièrement dialoguant » et que depuis son arrivée au gouvernement, il était « disponible pour aller sur les sites, connaître les réalités et écouter tout le monde ».

« J’ai reçu des structures représentatives du secteur, Plateia, Performart. J’ai déjà eu des demandes anonymes d’entités qui affichent du mécontentement et qui ne signent pas les demandes. Cette fois, s’il y a une demande d’un groupe d’entités, je suis toujours disponible pour le dialogue, mais je ne peux manquer de préciser que les entités ont d’abord déposé une mesure conservatoire et ensuite demandé le dialogue », a-t-il souligné.

Le Groupement des Ouvrages Sinistrés par le Ministère de la Culture, qui a contesté en justice les offres de soutien soutenu de la DGArtes, a indiqué ce jour lors d’une conférence de presse qu’il demandait des rencontres urgentes avec le Président de la République, le Premier Ministre et le Ministre de la Culture.

Ces entités réclament « la réparation des principes de stabilité de l’offre, de proportionnalité et d’impartialité par le renforcement du soutien à la ligne biennale, à hauteur de 2,4 millions d’euros par an, durant l’exercice biennal 2023/2024, pour garantir la viabilité des le travail des structures ».

Le fondement de la plainte est le renforcement de 148 millions d’euros, annoncé en septembre par le ministre de la Culture, qui ne couvrait que la modalité quadriennale des concours (2023/2026), ouverte en mai.

JFO (JRS/MAG)// MAG

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