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Les grèves des enseignants les 2 et 3 mars auront un service minimum obligatoire

La grève se déroule sur deux jours distincts, d’abord dans les écoles du nord et du centre, le jeudi, puis dans les écoles du sud du pays.

Des services minima avaient déjà été édictés pour ces jours-là, mais la décision précédente, faisant référence à la période comprise entre le 27 février et le 10 mars, ne concernait que la grève illimitée du Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (Stop).

Selon l’arrêt publié ce jour, le collège arbitral a fixé, à la majorité, le même plateau de services minimaux pour l’arrêt appelé par la plate-forme syndicale, qui regroupe les fédérations nationales des enseignants (Fenprof) et de l’Éducation (FNE).

Les écoles devront alors assurer trois heures de cours en préscolaire et 1er cycle, ainsi que trois temps d’enseignement quotidiens par classe en 2e et 3e cycles et enseignement secondaire, afin de garantir, sur une base hebdomadaire, une couverture des différentes disciplines. .

Outre les cours, un accompagnement doit également être assuré aux élèves qui bénéficient de mesures complémentaires dans le cadre de l’éducation inclusive, de l’accompagnement thérapeutique, de l’accompagnement des élèves en situation de vulnérabilité, de l’accueil des élèves dans les unités intégrées aux Centres d’Aide à l’Apprentissage et de la continuité de mesures visant le bien-être socio-émotionnel.

Le 17 février, le secrétaire général de Fenprof avait déjà contesté la demande du ministère de l’Éducation nationale d’édicter un service minimum pour la grève par régions.

À l’occasion, Mário Nogueira a déclaré que les organisations syndicales demanderaient la démission du ministre de l’Éducation, au cas où elles avanceraient des services minimaux pour les grèves dans les régions et que le tribunal les considérerait plus tard comme illégaux.

C’est ce qui s’est passé en 2018, lorsque la fédération a également eu recours aux tribunaux pour suspendre les services minima, et la décision des tribunaux en faveur du syndicat est intervenue après les grèves et l’appel aux services minima.

Dans le jugement, le collège arbitral justifie sa décision en se référant au contexte actuel de contestation, marqué par des grèves dans le secteur de l’éducation qui durent depuis décembre, et en soulignant que, si la tenue des examens, prévue par la loi du travail, est pas en cause En tant que besoins sociaux pressants, le caractère durable des fermetures entrave le travail nécessaire à la préparation de ces évaluations.

Et quant à la grève de la plate-forme syndicale, il soutient qu’« elle ne peut pas être considérée comme une grève d’un jour qui ne causera que les troubles habituels et légitimes que toute grève provoque toujours ». D’autre part, ajoute-t-il, c’est « une grève de plus dans une somme de grèves qui, dans leur ensemble, menacent déjà de mettre en péril le droit à l’éducation ».

MYCA (OUI) // ZO

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