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Le gouvernement approuve la possibilité de renoncer aux peines des lanceurs d’alerte et de négocier les peines

La ministre de la Justice, Francisca Van Dunem, a présenté ce jeudi certaines des mesures approuvées par le Conseil des ministres, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. L’exécutif a donné le feu vert aux règles qui établissent la plus grande protection pour le lanceur d’alerte des crimes et la négociation des peines.

A l’issue de la réunion des ministres, Francisca Van Dunem a annoncé que «les entités publiques et privées, évidemment des moyennes et petites entreprises, auront l’obligation d’avoir des plans pour prévenir les risques de corruption, d’avoir des codes de conduite, d’avoir également des canaux de dénonciation à cet effet. des réclamations internes et évidemment responsable du respect de ces règles ainsi que des obligations de formation ». « La violation de ces règles constitue une amende passible d’une amende », a-t-il souligné.

Le Conseil des ministres a également approuvé une « directive sur la protection des lanceurs d’alerte qui établit des canaux d’alerte spécifiques pour la protection des lanceurs d’alerte et, d’autre part, qui interdit les actes de représailles ». Le gouvernement entend également qu ‘«il est possible de déroger à la peine sous certaines conditions en améliorant le mécanisme qui existe déjà aujourd’hui» en ce qui concerne la rupture des pactes de silence.

Le Gouvernement a créé un «mécanisme chargé de l’exécution et du suivi du régime général de prévention de la corruption, essentiel pour la mise en œuvre de la stratégie dans sa dimension préventive et pour la collecte d’informations relatives à la partie répressive», qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée de la République.

« Ce sera une entité indépendante qui a des pouvoirs de promotion, une initiative qui est évidemment entendue chaque fois qu’il est nécessaire de parler de ces questions », a expliqué Van Dunem, ajoutant que l’entité aura « des plans d’action et d’action sur trois ans. plans, qui sont évidemment élaborés en lien avec les différents domaines de gouvernance ».

Lors d’une conférence de presse, le ministre de la Justice a déclaré que la nécessité d’une «intervention en matière de répression pénale et en matière de répression pénale» avait été identifiée.

«Nous avons identifié un ensemble varié de besoins, les premiers à rapprocher l’enquête des faits. Les affaires pénales commencent souvent longtemps après que les faits se sont produits », a souligné Van Dunem, ajoutant qu’il existe également« des difficultés liées au processus de jonction ou peu de faits dans le même processus ».

Ainsi, le gouvernement envisage une «intervention de la procédure pénale afin de faciliter la séparation des processus et de garantir la possibilité pour le ministère public d’évaluer chaque situation séparément».

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