1-1-e1669908198824-png
29750743_wm-7548222-5704834-jpg

La conférence des dirigeants se réunit mardi sur la motion de censure et les débats d’urgence

Selon les informations diffusées par le bureau du président de l’Assemblée de la République, Augusto Santos Silva, « a convoqué une réunion extraordinaire pour le 3 janvier prochain, à 11h30 ».

L’ordre du jour comprend «l’examen des demandes de tenue d’un débat d’urgence, présentées par les groupes parlementaires PSD et Chega» et «la programmation et l’organisation de la motion de censure proposée par le groupe parlementaire d’initiative libérale». Des « modifications à l’ordre du jour » seront également apportées.

Avant ce changement d’ordre du jour, la conférence des chefs était prévue pour le mercredi 4 janvier prochain, une réunion qui se poursuivra et sera consacrée à la planification.

L’Initiative libérale (IL) considère que l’exécutif socialiste est irréformable, « en raison de fausses convictions, d’incapacités politiques ou de lassitude personnelle », selon le texte de la motion de censure remis au parlement et qui devrait être débattu mercredi (04).

« Que ce soit en raison de fausses convictions, d’une incapacité politique ou d’un épuisement personnel, nous sommes face à un exécutif irréformable qui projette son inertie et sa résignation sur le pays qui lui a confié le mandat », lit-on dans le document de huit pages, qui a été remis au jeudi soir. , selon le parti.

Le règlement intérieur de l’Assemblée de la République stipule que le débat sur la motion « commence le troisième jour parlementaire suivant la présentation de la motion de censure, il ne peut excéder trois jours et l’ordre du jour a pour unique objet le débat de la motion de censure ».

Etant donné que l’IL a officialisé jeudi la remise de cette initiative, et étant donné que lundi (02) les parlementaires disposent d’un délai ponctuel et que l’Assemblée de la République sera fermée, le débat devra avoir lieu le mercredi, jour 04 .

Ce jeudi, le PSD avait demandé un débat d’urgence avec le Premier ministre pour mercredi prochain, suite à la démission du ministre des Infrastructures et du Logement, Pedro Nuno Santos.

André Ventura a également indiqué que Chega demanderait « la semaine prochaine un débat d’urgence au parlement avec la présence du premier ministre ».

Le président de la République a exclu aujourd’hui le scénario d’élections anticipées, suite à la crise politique provoquée par les limogeages de l’exécutif, et a demandé que le gouvernement PS « gouverne et gouverne de mieux en mieux ».

Le Règlement intérieur de l’Assemblée de la République dispose qu’« un quart des députés en exercice ou tout groupement peut présenter des motions de censure contre le Gouvernement concernant l’exécution de son programme ou une question pertinente d’intérêt national aux termes de l’article 194 du la Constitution. parlementaire ».

Le débat est ouvert et clos par le premier des signataires de la motion et le premier ministre a le droit d’intervenir immédiatement après et avant ces interventions des partisans.

« Une motion de censure n’est considérée comme approuvée que lorsqu’elle a obtenu les voix de la majorité absolue des députés en exercice. Si la motion de censure n’est pas approuvée, ses signataires ne pourront pas en présenter une autre au cours de la même session législative », lit-on dans le Règlement intérieur.

La motion de censure de l’IL sera la deuxième à laquelle le Gouvernement sera confronté depuis son entrée en fonction, le 30 mars 2022, après avoir remporté les élections législatives à la majorité absolue.

Comme dans la première motion de censure, présentée par Chega, le gouvernement dispose d’une majorité absolue de députés PS pour le soutenir, votant d’emblée la nouvelle initiative à égalité de tête.

ARL (SF/TA/FM/NS) // ACL

Articles récents