Ce sera sa troisième intervention dans le débat général annuel entre chefs d’État et de gouvernement des 193 membres de l’ONU, auquel il a participé en 2017 et 2020 – cette deuxième fois non pas en personne, mais par visioconférence, en raison de la covid- 19 pandémie.
Jeudi, le Premier ministre rencontrera le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, aux Nations Unies.
Le débat général de cette année entre les dirigeants mondiaux sera le premier depuis que la Fédération de Russie a envahi l’Ukraine le 24 février, déclenchant une guerre qui dure depuis près de sept mois.
A New York, entre lundi et jeudi, jour de son retour à Lisbonne, António Costa a prévu des rencontres bilatérales avec les présidents de l’Équateur, Guillermo Lasso, de l’Argentine, d’Alberto Fernández, du Sénégal, de Macky Sall et du Timor-Leste. , José Ramos – Horta.
Il rencontrera également le chef du gouvernement d’Andorre, Xavier Espot Zamora, et le président de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le Hongrois Csaba Korosi.
En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre doit également rencontrer le président des affaires mondiales de Google et directeur juridique d’Alphabet, Kent Walker, ainsi que des responsables portugais des Nations unies et des membres de la communauté portugaise.
Lors de ce voyage aux Nations Unies, António Costa sera accompagné du ministre des Affaires étrangères, João Gomes Cravinho, et du secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération, Francisco André.
Avant le débat général, le Premier ministre participera lundi à un sommet sur la transformation de l’éducation, organisé par le secrétaire général de l’ONU.
Mercredi, il sera présent à une réunion des dirigeants du Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable et à l’habituelle réception offerte par le président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, aux participants à l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Portugal, qui a lancé la candidature gagnante d’António Guterres au poste de secrétaire général de l’ONU en 2016, reconduit entre-temps en 2021 et avec un mandat jusqu’à la fin de 2026, est candidat à un poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU dans le Biennium 2027-2028 — un processus qui avait été annoncé en 2013 par le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Paulo Portas, et pour lequel le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, avait demandé l’année dernière la confiance des États membres des Nations Unies.
Les travaux de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU, dont le thème est « Des solutions par la solidarité, la durabilité et la science », ont débuté mardi dernier. Le débat général entre chefs d’Etat et de gouvernement débutera une semaine plus tard.
Lors de ces rencontres annuelles, tant le Premier ministre que le Président de la République ont réaffirmé la défense du multilatéralisme et des priorités définies par le Secrétaire général de l’ONU, leur soutien à l’abolition universelle de la peine de mort et à une réforme du Conseil de sécurité qui comprend dans cet organe un pays africain, le Brésil et l’Inde comme membres permanents.
IEL (PMF) // ZO