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BE veut prolonger la semaine de travail de quatre jours, plus de vacances et de nouveaux congés pour les pères

Ces trois propositions ont été présentées ce matin par la coordinatrice de BE, Mariana Mortágua, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée de la République, la députée du blocus défiant les autres partis d’approuver les initiatives visant à réduire le temps de travail dans un pays où il existe c’est « des heures de travail excessives et un faible salaire ».

Mariana Mortágua a commencé en déclarant que les résultats de la première réunion de consultation sociale en présence du Premier ministre, Luís Monténégro, qui a eu lieu mardi, « ne sont qu’une poignée de rien ».

« Un engagement vide de sens sur une soi-disant révision de l’accord sur les revenus, sans aucun engagement sur le temps de travail, la réglementation du travail, l’amélioration des conditions de travail, l’augmentation des salaires », a critiqué Mariana Mortágua.

Le bloqueur a estimé qu’« il n’y a aucune voie qui puisse être envisagée par le gouvernement minoritaire PSD/CDS-PP » pour résoudre la surcharge de travail au Portugal et les bas salaires, en avançant avec un ensemble de propositions.

Du point de vue de BE, le pays « produit déjà suffisamment pour réduire le temps de travail », proposant l’extension du stage de quatre jours et la création, par l’IEFP, d’un « mécanisme permanent d’accompagnement des entreprises pour qu’elles adoptent de plus en plus ce modèle de travail qui est souhaitée par les entreprises et les travailleurs ».

Le groupe parlementaire de blocage souhaite également créer un nouveau congé de cinq jours par an, « sans aucune justification ni attestation », pour les parents d’enfants jusqu’à huit ans et le retour de 25 jours de congé annuel, supprimés par « l’intervention de la ‘troïka’ ».

BE propose en outre que les travailleurs soient licenciés le jour de leur anniversaire, sans perte de salaire, une pratique déjà adoptée par certaines entreprises mais que les bloqueurs souhaitent voir étendue à toutes les entreprises du secteur public.

BE programmera le 22 mai le débat sur ces projets, ainsi que sur ses projets qui visent à lutter contre la crise du logement, considérant qu’il s’agit de deux questions qui font partie du même problème : « ceux qui n’ont pas le temps de vivre et ceux qui Ils n’ont nulle part où vivre, ils n’ont pas une vie digne, ils n’ont pas une bonne vie.

« Le travail ne peut pas être une prison. Et il est plus que prouvé que plus d’heures de travail ne signifie pas plus de production, ni plus de productivité. Au 21ème siècle, nous ne pouvons pas avoir des horaires de travail du 20ème ou du 19ème siècle», a-t-il soutenu.

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