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5G: les enchères s’élèvent à 280,1 ME au 64e jour de l’offre principale

L’attribution des licences 5G (cinquième génération) était prévue pour le premier trimestre, ce qui n’a pas eu lieu, la semaine dernière, le régulateur a annoncé qu’il avait décidé d’une procédure de modification du règlement respectif pour accélérer les enchères, ce qui a entraîné des critiques de la part de l’historique opérateurs.

Jusqu’à présent, il n’y a pas d’informations officielles sur les soumissionnaires, ni de date de fin de l’enchère.

Si l’enchère principale, qui a débuté le 14 janvier, s’était terminée aujourd’hui, l’Etat aurait levé plus de 364 millions d’euros (dont l’offre entrante de 84,3 millions d’euros), bien au-dessus de la valeur indicative de 237,9 millions d’euros.

Mardi, les propositions s’élevaient à 279 millions d’euros.

Actuellement, la bande 3,6 GHz, avec 40 lots, est la seule qui ait fait l’objet d’offres – plus précisément depuis le 5 mars -, avec 125,5 millions d’euros, contre 124,4 millions d’euros en session précédente.

L’offre principale comprend les opérateurs Altice Portugal (Meo), Nos, Vodafone Portugal et également Dense Air, et vise à attribuer des droits d’utilisation des fréquences dans les bandes 700 MHz, 900 MHz, 2,1 GHz, 2,6 GHz et 3,6 GHz, après une première phase exclusivement pour les nouveaux entrants.

Depuis le quatrième jour des enchères, un seul lot de la bande TNT libérée (700 MHz) – qui compte six lots – reste sans offre et est le seul de l’ensemble de l’enchère.

Ainsi, dans la bande 700 MHz, le prix de l’offre reste à 19,2 millions d’euros. Au total, les offres totalisent 96 millions d’euros.

Toujours dans la bande 900 MHz, les quatre lots disponibles restent inchangés par rapport au prix de réserve, l’offre des opérateurs restant à 24 millions d’euros.

La bande 2,1 GHz, qui était la plus intéressée jusqu’au 18 janvier, avec l’offre atteignant 10,405 millions d’euros (le prix de base était de deux millions d’euros), est passée le septième jour à 10,616 millions d’euros, une valeur qui demeure aujourd’hui.

Dans la bande 2,6 GHz, dont les trois lots totalisaient 23,7 millions d’euros du 16 février au 3 mars, la valeur de l’offre précédente, 23,9 millions d’euros, a été maintenue aujourd’hui.

Dans une phase précédente, le processus d’appel d’offres pour les nouveaux entrants s’était déroulé pendant huit jours, ce qui avait abouti à une entrée de trésorerie de 84,3 millions d’euros le dernier jour (11 janvier).

Les nouveaux entrants peuvent bénéficier de l’itinérance nationale pour accéder aux réseaux des opérateurs déjà installés, quelle que soit la qualité du spectre qu’ils acquièrent, selon les conditions de l’enchère.

Le processus a été largement contesté par les opérateurs historiques, impliquant des poursuites, des mesures de précaution et des plaintes à Bruxelles, considérant que le règlement comporte des mesures «illégales» et «discriminatoires», ce qui encourage le désinvestissement.

ALU // CSJ

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