La proposition d’amendement présentée par le groupe parlementaire du PSD vise donc à reprendre le libellé du paragraphe b) du paragraphe 1 de l’article 60 du statut des avantages fiscaux (EBF) en vigueur jusqu’à ce qu’il soit amendé par le budget de l’État à 2020 (OE2020 ).
Ce que propose le PSD, c’est que cette partie de l’article 60 prévoit à nouveau qu’il y ait une «exonération du droit de timbre, en relation avec le transfert des biens visés au paragraphe précédent, ou à la constitution, augmentation de capital ou patrimoine d’un public capital de l’entreprise nécessaire aux opérations de restructuration ou aux accords de coopération ».
Actuellement, ce paragraphe de l’article visé détermine «l’exonération du droit de timbre, en relation avec le transfert des biens visés au paragraphe précédent [não habitacionais e, quando afetos à atividade exercida a título principal, aos imóveis habitacionais] ou établissement commercial, industriel ou agricole, nécessaire aux opérations de restructuration ou aux accords de coopération ».
Dans la note justifiée de la proposition de loi, le PSD rappelle qu’il a voté contre l’amendement introduit par OE2020.
Cette modification du statut des avantages fiscaux a été signalée par PSD et BE comme la « fuite » introduite dans la loi qui permettait la vente de six barrages par EDP au consortium dirigé par Engie pourrait bénéficier de l’exonération du droit de timbre.
Le Bloco de Esquerda a accusé EDP d ‘«usage abusif des lois fiscales», ce que l’entreprise a rejeté.
Dans le même temps, BE a également accusé le gouvernement d’avoir autorisé, avec cette modification de l’EBF, «un stratagème EDP pour échapper à l’impôt» dans le domaine de la vente de barrages, en particulier le droit de timbre d’un montant de 100 millions d’euros.
La semaine dernière, lors d’une audition à la Commission de l’environnement, de l’énergie et de l’aménagement du territoire, le président exécutif d’EDP a déclaré que l’hypothèse associée au processus de vente de six barrages était de garantir l’exploitation de ces barrages sans accroc et de ne pas échapper au paiement de les taxes.
«L’hypothèse [deste processo] il s’agissait toujours de garantir le fonctionnement des barrages sans mise en route, de ne pas échapper aux impôts », a déclaré Miguel Stilwell de Andrade, rappelant que l’opération n’a pas été mise en place avec une quelconque intention de planification fiscale. «Ce n’était pas une planification fiscale agressive, [isso] cela n’existait tout simplement pas », a-t-il dit.
Ce week-end, le ministère des Finances a publié une déclaration dans laquelle il a précisé qu ‘«il n’y a aucun lien entre les modifications proposées à l’article 60» de la loi sur les avantages fiscaux. [no âmbito do OE2020] «Et toute opération spécifique, notamment la vente de barrages EDP».
Selon le ministère sous la tutelle de João Leão, l’amendement a introduit «visant seulement et seulement» pour corriger une autre situation, il n’a donc pas «de corrélation avec les opérations liées au transfert onéreux par le transfert de concessions accordées par l’État», un type d’opération qui «était, est et continue d’être imposée», au sens du SI.
Ce dimanche, le ministre de l’Environnement a rappelé, pour sa part, que son ministère a analysé le métier de la vente de barrages « selon la loi » et qu’il appartient à l’Autorité fiscale et douanière (AT) de décider s’il faut ou non payer la TVA.
Les ministres des Finances et de l’Environnement seront entendus mardi au parlement au sujet de cette opération de vente des six barrages du bassin du Douro.
Le 13 novembre 2020, il a été annoncé que l’Agence portugaise de l’environnement (APA) avait approuvé la vente de barrages EDP à Engie.
Le 17 décembre, EDP a conclu la vente pour 2,2 milliards d’euros de six barrages du bassin du Douro à un consortium d’investisseurs formé par Engie, Crédit Agricole Assurances et Mirova.
LT // MSF
Lusa / FIm